Quand Gilles Carrez compare l'attitude de Pierre Moscovici à celle de Rachida Dati lors des débats parlementaires

Publié à 19h32, le 01 novembre 2013 , Modifié à 19h39, le 01 novembre 2013

Quand Gilles Carrez compare l'attitude de Pierre Moscovici à celle de Rachida Dati lors des débats parlementaires
Montage Le Lab à partir de photos Maxppp.

Dans sa bouche, ce n'est surement pas un compliment. Le président UMP de la Commission des Finances, Gilles Carrez, par ailleurs député du Val-de-Marne, en a assez de voir Pierre Moscovici incapable de s'intéresser aux débats parlementaires.

Lors des discussions sur la loi bancaire, par exemple. "Pendant toute la discussion, il pianotait inlassablement sur son portable", raconte Gilles Carrez au Monde de ce 1er novembre

Excedé, il se tourne vers la rapporteure du texte, Karine Berger, et lâche la comparaison :

Vous savez à qui il me fait penser, votre ministre ? A Rachida Dati.

Rachida Dati, souvent critiquée pour son attitude au Parlement européen ou au Conseil de Paris, est décrite comme hautaine et fermée au dialogue par ses détracteurs.

Un désintérêt des discussions au Parlement pour l'actuel ministre des finances qu'un responsable du groupe socialiste à l'Assemblée confirme au Monde :

Pierre, la discussion parlementaire, ce n'est pas son truc.

Mais, là, on a l'impression qu'il n'est plus avec nous.

Une absence d'intérêt que Pierre Moscovici dément lui-même au journal. Le ministre de l'Economie assure laisser sciemment Bernard Cazeneuve, son ministre délégué, en première ligne, lors de ces discussions :

J'ai été ministre délégué dans une autre vie. J'ai une thèse : pour que les choses fonctionnent bien, il faut que les choix soient partagés et que, sur le budget, le ministre délégué soit vraiment délégué, en première ligne.

Il y a des échanges constants entre nous. J'ai une confiance totale en Bernard Cazeneuve. J'espère que l'inverse est vrai.

Du rab sur le Lab

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