Les sourires de Jean-François Copé sur le perron de l'Elysée

Publié à 09h54, le 27 novembre 2012 , Modifié à 11h28, le 27 novembre 2012

Les sourires de Jean-François Copé sur le perron de l'Elysée
Jean-François Copé et Christian Jacob, sur le perron de l'Elysée, mardi 27 novembre (capture d'écran, BFMTV)

CHHEEEEESE- Jean-François Copé rencontre François Hollande, ce mardi 27 novembre, à l'Elysée, dans le cadre des consultations des différents partis politiques sur la modernisation de la vie politique, dans la foulée de la remise du rapport Jospin, comme Le Lab le révélait dès samedi .

Un Copé tout sourire, qui prend la pose sur le perron de l'Elysée aux côtés de Christian Jacob, le patron des députés UMP, l'un de ses alliés dans la bataille interne de l'UMP, comme le montrent ces captures d'écran de la scène, diffusée en direct sur BFMTV :

D'après les photos diffusées sur la page Facebook de l'Elysée, l'échange avec le chef de l'Etat ne s'est pas déroulé dans le même salon que celui dans lequel avaient été reçus les représentants du PS :

... versus le salon pour les représentants PS :

Jean-Claude Gaudin, patron des sénateurs UMP, qui participe également à la rencontre élyséenne, n'était, lui, pas visible sur le perron de l'Elysée.

En plein pataquès sur la présidence de l'UMP, cette visite a suscité un léger embarras diplomatique à l'Elysée, puisque la présidence de la République ne pouvait décider de recevoir l'un ou l'autre des deux candidats à la présidence du parti.

L'Elysée racontait ainsi au Lab :

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C'est à l'UMP de désigner le responsable qui rencontrera François Hollande 

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Précisant que :

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La présidence de la République a fait une demande  afin d'indiquer le dirigeant qui sera convié. 

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Jean-François Copé a indiqué sur France Info, ce mardi 27 novembre, qu'il répéterait son opposition à toute introduction de proportionnelle aux législatives, que le rapport de la Commission Jospin recommande d'adopter à hauter de 10% :

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Je lui dirai que je suis très réservé sur la proportionnelle, puisque cela conduirait, de fait, à faire rentrer le Front National à l'Assemblée.

"

Un point sur lequel Jean-François Copé se montre en opposition avec les recommandations d'un certain Nicolas Sarkozy,comme le relevait notre éditorialiste Olivier Duhamel.

Du rab sur le Lab

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