Aux dernières nouvelles, Jean-Luc Mélenchon dénonçait les "contradictions" stratégiques de son partenaire communiste sur les municipales. Ce lundi 17 février, le co-président du Parti de gauche rencontrait … Olivier Besancenot, figure du NPA.
Une manière de mettre la pression sur son allié communiste au sein du Front de gauche ? "Aucun rapport", répond au Lab Eric Coquerel, secrétaire national du PG :
C'est une rencontre qui était prévue depuis bien avant les événements de cette semaine.
Une référence à une résolution adoptée lors d'un conseil national du Parti de gauche, exigeant de son principal partenaire, le PCF, "des signaux clairs" l'assurant qu'il ne ferait plus "à l'avenir" d'alliance avec les socialistes au premier tour d'un scrutin.
Au programme de cette réunion entre le PG et le NPA : un appel à manifester."Pas un appel Parti de gauche-NPA", assure Eric Coquerel, qui déclare "viser le plus large possible et il faut se donner les moyens de réussir une telle initiative".
Jean-Luc Mélenchon et Olivier Besancenot ont annoncé lors d'une conférence de presse commune vouloir organiser une "marche nationale" le week-end du 12-13 avril en réponse aux "manifestations de droite et d'extrême droite des derniers mois".
Une proposition déjà formulée par Pierre Laurent, défend Eric Coquerel, pour expliquer que cela ne se fait pas dans le dos de son partenaire.
Pour Alexis Corbière, cette rencontre "démontre que nous avons des partenaires qui ne sont pas limités au Front de gauche", raconte-t-il au Lab.
Des trois grandes manifestations que nous avons organisé ces dernieres années, le NPA était avec nous, c'est naturel de nous retrouver.
"Nous faisons une proposition en commun: qu'on se donne un moment pour exprimer ce ras-le-bol de gauche et qu'on marche. Que ce soit une manifestation nationale", a assuré Jean-Luc Mélenchon. Pour lui, la gauche doit reprendre la rue à la droite :
Je pense que le Front de gauche est sur la même longueur d'ondes. Il faut maintenant régler les détails: écrire le texte, passer la balle à un collectif, déterminer si la date est la bonne.
(...)
Ce n'est pas la division, la parcellisation qui est en train de l'emporter, mais il y a un énorme effort pour essayer de rassembler, réunir, mettre de de la dynamique et ne pas abandonner le terrain à la droite et l'extrême droite . C'est pas notre pays ça.