Quand Mélenchon se faisait appeler "Mémé"

Publié à 10h26, le 19 mars 2012 , Modifié à 11h13, le 19 mars 2012

Quand Mélenchon se faisait appeler "Mémé"
Jean-Luc Mélenchon le 18 mars 2012 place de la Bastille, à Paris. (Maxppp)

Jean-Luc Mélenchon est habité par la politique. Le candidat du Front de gauche la montre à la tribune et la campagne présidentielle est l’occasion de voir fleurir livres et articles qui racontent son approche et son apprentissage de la chose politique.
Le prétendant à l’Elysée a fait ses armes dans le Jura, comme le raconte le livre de Stéphane Alliès et Lilian Alemagna, relayé par Le Progrès qui fait un retour sur les jeunes années jurasiennes du candidat Mélenchon et son engagement pendant mai 68.

  1. Délégué de classe, sa première défaite politique

    Sur leprogres.fr

    En 1967, Jean-Luc Mélenchon le lycéen débarque de Normandie dans le Jura, à Lons-le-Saunier. C’est au lycée Rouget-de-Lisle qu’il débute la politique. Le Progrès, qui rapporte des extraits du livre de Stéphane Alliès et Lilian Alemagna, Mélenchon le Plébéien, raconte cet apprentissage.

    Aux élections de délégué de classe, Jean-Luc Mélenchon connaît sa première déconvenue politique. Déjà fin stratège, celui qui est surnommé "Mémé" par ses amis fait annuler l’élection à la faveur d’une pétition contre ses adversaires. Fier de lui, il précise aux journalistes :

    J’ai mobilisé jusqu’aux sixièmes, si bien que je suis devenu une légende vivante : sept ans après, les mecs entendaient encore parler de moi !

    En 1968, il se saisit des événements parisiens pour fédérer les lycéens locaux autour du mouvement social :

    Il décide de prendre les choses en main : pour cela il fédère les lycéens, organise des rencontres avec les professeurs et les syndicalistes. Il va même jusqu’à créer le Comité d’action lycéen (CAL) de Lons-le-Saunier.

    Lors des manifestations, il se distingue des autres. Quand il monte sur scène, tout le monde l’écoute.

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