Michel Sardou est désormais autant interrogé pour son travail que pour ses positions politiques. Rarement un chanteur n'a suscité autant d'attention pour ses prises de paroles publiques. Cette fois, c'est dans les colonnes du Figaro que l'interprête de la Maladie d'amour livre ses convictions.
S'il avait 25 ans, il "quitterait probablement la France", explique-t-il. "On nous a enlevé l'envie de prendre des risques" et la taxe à "75% était une connerie", critique Michel Sardou :
"Hollande a voulu ça en réaction au bouclier fiscal de Sarkozy. Nos hommes politiques manquent de bon sens.
"
Alors qu'il fait la promo de sa tournée, il estime "normal" de payer des impôts, et de les payer en France :
"Je paye mes impôts en France et je trouve ça normal. Je ne me vois pas dans un paradis fiscal, le cul assis dans le sable à regarder passer les yachts. Je n'ai jamais eu de compte en Suisse. Mais je n'accepte pas que l'on me désigne comme un 'ennemi' sous prétexte que je gagne bien ma vie
"
En revanche, le chanteur porte un jugement favorable sur l'ouverture du mariage aux couples homosexuels. "En tant qu'hétérosexuel marié, cela ne m'enlève absolument rien", indique-t-il.
Au micro d'Europe 1, en avril, il avait annoncé regretter ne pas avoir soutenu Nicolas Sarkozy, tout en maintenant certaines critiques à son égard :
En décembre, c'est au Parisien qu'il parlait politique dans le cadre d'un interview pour présenter son nouveau spectacle. En pleine crise de l'UMP, le chanteur qui a toujours été classé à droite, mais qui n'a pas soutenu publiquement Nicolas Sarkozy en 2012, lançait à Jean-François Copé et à François Fillon :
"Qu'ils aillent se faire foutre.
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