Quand PPDA raconte que Nicolas Sarkozy lui faisait miroiter un ministère

Publié à 19h37, le 28 mars 2013 , Modifié à 19h37, le 28 mars 2013

Quand PPDA raconte que Nicolas Sarkozy lui faisait miroiter un ministère
Patrick Poivre d'Arvor le 12 février 2013 (Maxppp).

LES PIEDS DANS LE PAF - PPDA, victime de Sarkozy ? Pas si sur. L'ancien présentateur vedette du journal de 20 heures de TF1 raconte dans son livre "Seules les traces font rêver", dont Le Point publie les bonnes feuilles, que Nicolas Sarkozy, à l'époque président de la République, lui aurait fait miroiter un ministère.

Il écrit :

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Nicolas Sarkozy [...] me suggèr[e] d'être prêt à me mobiliser un jour pour un poste au gouvernement.

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PPDA est comme ça : il lâche la bombe et feint de n'y prêter attention. Sans donner de détails sur l'offre présidentielle, il révèle une autre proposition que lui a faite Nicolas Sarkozy: la présidence de France Télévisions.

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Il me demanda, sans entrer davantage dans les détails, si j'étais intéressé par la présidence de France Télévisions, ou de l'une de ses chaînes.

Je lui répondis que le titulaire du poste, Patrick de Carolis, était un ami et que, venant moi-même d'être fraîchement débarqué de ma propre chaîne, je n'avais pas l'intention de participer à un quelconque putsch.

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Mais ce n'est pas tout. Patrick Poivre d'Arvor explique aussi avoir décliné une proposition de Valérie Pécresse, lors des élections régionales de 2008. La ministre de l'Enseignement supérieur de l'époque, est alors candidate à la présidence de la région :

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Valérie Pécresse, qui m'avait contacté par l'intermédiaire d'un ami, Danis Tillinac, m'avait demandé avec insistance de figurer sur sa liste, en numéro deux à Paris, derrière Chantal Jouanno.

Je lui répondis que je n'étais pas intéressé par cette consultation-là ni par cette implantation géographique, et que, surtout, je ne souhaitais pas être embrigadé dans le moindre parti.

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Un homme libre, en somme. Patrick Poivre d'Arvor ne se privait d'ailleurs pas de critiquer publiquement Nicolas Sarkozy, qu'il désigne à l'époque comme le responsable de son licenciement de TF1

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