Le Lab s'est demandé ce qu'étaient devenus d'anciens prétendants au titre de président de la République, et a décidé de leur passer un petit coup de fil.
Certains ont arrêté la politique, d'autres aimeraient y retourner, d'autres encore ne l'ont jamais quitté ; on vous propose un tour d’horizon.
Troisième de la série : Jean Saint-Josse, co-fondateur du parti Chasse, pêche, nature et traditions. Candidat en 2002, il avait fôlé la barre des 5 % au premier tour.
Jean Saint-Josse, "retiré des affaires"
Il avait donné un souffle nouveau à la ruralité. Aujourd’hui, il ne fait plus de politique, ou presque. Contacté, il répond, sèchement :
Je suis retiré des affaires.
Co-fondateur du parti Chasse, pêche, nature et traditions, Jean Saint-Josse s’était présenté à l’élection présidentielle en 2002.
Avec 4.23 % des voix, il avait frôlé la barre symbolique des 5 % et fait entendre la voix de la ruralité et des chasseurs. Cinq ans plus tard, son successeur, Frédéric Nihous, n’avait pas réussi à réitérer l’exploit ; il n'avait obtenu que 1.15 %. En 2012, il s’est rallié très vite à Nicolas Sarkozy, ne se présentant pas au premier tour.
Retiré des affaires, donc, mais actif tout de même.
Jean Saint-Josse a été réélu maire de sa commune de 2.000 habitants, Coarraze, dans les Pyrenées-atlantiques, en 2008, date à laquelle il quitte la présidence du parti CPNT qu’il avait co-fondé en 1989.
Depuis ? Je m’occupe de ma ville, de ma vie d’élu et de ma vie familiale.
Il est aussi vice-président de la communauté des communes des pays de Nay, en charge de l’économie et de l’emploi, ce qui "l’occupe".