C’est un pavé dans la mare qu’a jeté la majorité en évoquant l’idée de fusionner et/ou diminuer le nombre de régions. Ce qui, par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, se traduit également par le souhait de Matignon de voir supprimer les départements de la petite couronne parisienne avec la mise en place de la métropole du Grand Paris.
Président du Conseil général des Hauts-de-Seine, dans le viseur de ces suppressions, Patrick Devedjian est farouchement opposé à ce projet. L’ancien ministre UMP se demande ainsi, sur i>Télé, le 16 janvier, s’il "y a un pilote dans l’avion", rappelant qu'"il y a trois semaines, Marylise Lebranchu déclarait à l’Assemblée nationale qu’il n’était pas question de supprimer les départements". Et ce malgré, la suggestion en ce sens de députés socialistes.
"En réalité, M. Ayrault qui est pour le réaménagement de la région parisienne ne veut surtout pas que les lois qu'on ferait à cet égard puissent permettre à la Loire-Atlantique d'incorporer la Bretagne", affirme-t-il encore, dénonçant le lobby breton :
- Galzi : "qu'est-ce que vous voulez dire, qu'il y a un lobby breton derrière les déclarations de M. Ayrault ?"
- Devedjan : "Ah, très puissant. Le lobby le plus puissant de l'Assemblée nationale et du PS, c'est le lobby breton. Très sympathique d'ailleurs.
Relancé sur la question de la puissance du lobby des Hauts-de-Seine, Patrick Devedjian poursuit :
Il n’y a pas de lobby des Hauts-de-Seine. Nous sommes des boucs émissaires.