#JESUISENTERRASSE - En Île-de-France, le PS se porte mieux que dans de nombreuses autres régions. Avec 25,4% des voix, Claude Bartolone arrive second du premier tour des élections régionales, dimanche 6 décembre, derrière Valérie Pécresse (LR-UDI-MoDem, 30,5%) mais devant Wallerand de Saint Just (FN, 18.2%). Si l'on y ajoute les voix d'Emmanuelle Cosse (EELV, 8%) et Pierre Laurent (PCF, 5,7%), cela donne même un "total gauche" en tête. Prometteur pour Solférino en vue du second tour. Et au milieu de tout ça, Anne Hidalgo trouve une raison supplémentaire de se réjouir.
La maire socialiste de Paris, dans un communiqué également diffusé sur son compte Twitter, se félicite d'abord de ce que "Paris est et restera une ville où les valeurs de liberté, d'égalité et de fraternité sont notre langue vivante". C'est ensuite *tout naturellement* qu'elle tient à "saluer les résultats remarquablement faibles du FN dans les bureaux de vote des quartiers ciblés lors des attentats du 13 novembre" :
Je veux saluer les résultats remarquablement faibles du FN dans les bureaux de vote des quartiers ciblés lors des attentats du 13 novembre.
— Anne Hidalgo (@Anne_Hidalgo) 6 Décembre 2015
Il aurait évidemment été dommage de ne pas récupérer à son compte l'état d'esprit des habitants des Xème et Xème arrondissements de Paris après les attaques de Daesh dans le coeur de la capitale (on ne sait pas si Anne Hidalgo parle également de Saint-Denis, dont elle n'est pas maire). Il est pour le moment difficile de connaître les scores du FN dans ces arrondissements, ces résultats n'étant pas encore officiellement disponibles.
Poursuivant dans cette veine, Anne Hidalgo dit encore sa "fierté" du "peuple de Paris", estimant que celui-ci "a défié la peur en répondant dans les urnes avec une dignité qui déjoue la stratégie des terroristes" :
Fière du peuple de Paris qui a défié la peur en répondant dans les urnes avec une dignité qui déjoue la stratégie des terroristes.
— Anne Hidalgo (@Anne_Hidalgo) 6 Décembre 2015
Ce en quoi elle rejoint un argument mis en avant par la plupart des cadres socialistes dans la dernière ligne droite de la campagne, de Claude Bartolone à Manuel Valls en passant par Jean-Christophe Cambadélis. Solférino a en effet tenté de mobiliser l'électorat en présentant les élections régionales comme l'occasion de présenter la "réponse de la République" à la barbarie.