Non, c’est non. Nicolas Sarkozy, rapidement après l’annonce des résultats du premier tour des élections régionales, à 20 heures, a fermé la porte à "toute fusion" ou "tout retrait de liste" , malgré quelques voix dissonantes à droite.
Une ligne qui a forcé le PS à réagir et retirer ses propres listes dans le Nord-Pas-de-Calais-Picardie, où Marine Le Pen risque de l’emporter, et en PACA, où Marion Maréchal-Le Pen risque aussi de gagner. Une décision prise conjointement par François Hollande et Manuel Valls .
Cette décision de refuser tout compromis et toute négociation avec le PS de la part de Nicolas Sarkozy a été très mal acceptée par Manuel Valls. Selon Le Figaro de ce lundi 7 décembre, le Premier ministre a fustigé "la grosse faute morale" de l’ancien chef de l’Etat, président de Les Républicains. Et Manuel Valls de prévenir ainsi, dépité :
"C’est une grosse faute morale qui laissera des traces.
"
Selon un proche, le chef du gouvernement a été "très surpris de la brutalité avec laquelle l’ex-président fermait la porte à toute discussion". Et l’entourage de Manuel Valls d’enfoncer le clou :
"Le message de la droite fait preuve d’une grande irresponsabilité.
"
Ou comment anticiper de tout rejeter sur l’autre la faute d’une éventuelle victoire (ou de plusieurs) du FN au second tour des régionales, le 13 décembre.
A LIRE AUSSI SUR LE LAB :
> Nicolas Sarkozy refuse "toute fusion" ou "tout retrait de liste"
> Cambadélis annonce le retrait des listes PS dans le Nord-Pas-de-Calais et en PACA
A LIRE AUSSI SUR EUROPE1.FR :
> Régionales : du jamais vu pour le Front national
> Régionales 2015 : les cinq infos à retenir
> Elections régionales 2015 : tous les résultats du premier tour