RICHESSE DU VOCABULAIRE – C’est un argument que Claude Bartolone a répété tout au long de sa campagne, au point de le mentionner dans son projet : lui, "le fils de prolétaire" connaît sa région et a connu les conditions de vie difficiles. Un argument sentimental encore utilisé par le candidat PS sur le plateau d’Europe 1 et d’iTélé le 9 décembre.
Du côté de Les Républicains, visiblement, on n’en a un peu marre de tout ça. Et surtout Geoffroy Didier, porte-parole de la campagne de Valérie Pécresse, qui a repris l’élément de langage en le changeant un peu. Selon plusieurs journalistes présents au meeting du 9 décembre à Issy, il dit :
"Il se dit prolo
"
Des propos censés illustrer une fameuse "gauche caviar", cette "gauche des milliardaires". Une manière de moquer "celui qui se dit prolo".
"Prolo" est généralement un mot à connotation péjorative. Et pas sûr que cela change venant de Geoffroy Didier.
Voilà, c’était le point vocabulaire du soir.
[Edit 22h40] Ajout des tweets de modification de citation des journalistes sur place et changement du titre
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