"La rumeur enfle", écrit Christophe Barbier dans l'Express . Le JDD se demande quels ministres passeront l'hiver au gouvernement. Enfin, "l'avenir du ministre (Jérôme Cahuzac, ndlr) est entre les mains de l'Elysée", estime le Parisien . Ces trois titres mettent en avant l'idée d'un remaniement ministériel.
Avec trois versions différentes mais certaines informations communes. Le Lab passe en revue les différentes possibilités évoquées.
> La version "lifting", du Parisien
Là, pas de réél remaniement, mais plutôt un "lifting", selon les termes du quotidien. A l'origine de ces mouvements : Jérôme Cahuzac. Le ministre est donné est donné partant, remplacé par Nicole Bricq au Budget. Résultat, c'est Arnaud Montebourg qui pourrait prendre en charge le commerce extérieux, et bénéficier "d'un peu d'oxygène".
> Le grand remaniement, version Christophe Barbier
Mercredi 19 décembre, le patron de l'Express publie sur son site un article tout au conditionnel . Il évoque un "remaniement ministériel lors des premières semaines de 2013".
Selon l'éditorialiste, Pierre Moscovici est donné partant afin de "présider l'Eurogroupe". Même sentence pour Christiane Taubira qui pourrait "intégrer le Conseil constitutionnel".
Par ailleurs, Christophe Barbier indique que ce remaniement pourrait servir pour exfiltrer Jérôme Cahuzac, si sa situation devient trop compliquée à gérer.
Au niveau des entrants, la version Barbier du remaniement parle d'une nomination de Ségolène Royal comme garde des Sceaux, "un poste régalien compatible avec son rang". Un nouvelle négociation pourrait être ouverte avec les écologistes, "Pascal Durand tient la corde" pour prendre une place au gouvernement, écrit Christophe Barbier.
> A la recherche d'un "gouvernement d'unité", selon le JDD
Le Journal du dimanche liste les potentiels mouvements à venir au gouvernement. D'après Nicolas Prissette, l'équipe est "désunie et fragilisée" après le dossier Florange.
Parmi les ministres fragilisés, et donc potentiellement sortants : Jérôme Cahuzac avec l'affaire de son supposé compte en Suisse, Christiane Taubira"tête de turc de la droite" et évoquée au Conseil constitutionnel et Pierre Moscovici, également donné à l'Eurogroupe et affaibli parce que l’Élysée "accapare les principales décisions de politique économique tout en lui reprochant parfois sa prudence".
Chez les "mal-aimés", et donc affaiblis : Arnaud Montebourg, après son désaveu sur le dossier Florange, Marisol Touraine, qui "se voit reprocher son travail en liaison directe avec l’Élysée et ses critiques sur Jean- Marc Ayrault publiées dans la presses", Cécile Duflot, qui "a déploré dès l’été un manque de soutien de Jean-Marc Ayrault et le diktat budgétaire de Bercy, ainsi que l'action de Manuel Valls avec qui elle s'accroche, et enfin Vincent Peillon, à qui on reproche d'être allé trop vite sur une augmentation du traitement des enseignants.