Rémy Boursot, un "gollnischien" dans la ligne de mire des "marinistes"

Publié à 18h49, le 26 mars 2013 , Modifié à 18h56, le 26 mars 2013

Rémy Boursot, un "gollnischien" dans la ligne de mire des "marinistes"
Rémy Boursot pour dijon-sante.fr, 30/03/2012 (capture d'écran)

CHASSE AUX SORCIERES - La guerre interne entre "gollnischiens" et "marinistes" continuerait-elle au Front National ? C’est ce qu’affirme Rémy Boursot, qui se dit en être la nouvelle victime

Ce proche de Bruno Gollnisch a été évincé en février 2013 de son poste de secrétaire départemental du FN de Côte-d'Or par les instances nationales du parti. L’intérim est assuré par Christian Launay, lui-même démissionnaire au secrétariat de Saône-et-Loire.

Une décision que Rémy Boursot voit comme une mise à l’écart. Pour lui, pas de doute : il paie là son soutien au concurrent historique de Marine Le Pen, comme il l’explique à Infos-Dijon le lundi 25 mars. 

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Moi j’ai l’impression que tous les "gollnischiens"sont dans le collimateur. Plusieurs secrétaires départementaux ont été virés en France. Prioritairement des soutiens à Bruno Gollnisch

Ce sont les plus anciens adhérents du FN et les vrais fondamentaux qui ne rentrent pas dans la ligne de Marine Le Pen. 

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Depuis la campagne pour la présidence du FN en janvier 2011, qui a vu la victoire de Marine Le Pen, deux lignes s’opposent au sein du parti d’extrême-droite : celle de la dédiabolisation, portée par les marinistes, et celle, plus dure, incarnée pas Bruno Gollnisch.

Après l’exclusion de Farid Smahi , alors membre du bureau national, ou celle du conseiller régional de Rhône-Alpes Alexandre Gabriac, Olivier Wyssa avait dénoncé en avril 2011 une "véritable purge" des gollnischiens par Marine Le Pen. Accusation réitéré par Yvan Benedetti , ex-bras droit de Gollnisch, en juin 2011, lorsque la commission des conflits du FN le met à la porte pour avoir tenu des propos antisémites. 

Du rab sur le Lab

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