Pascal Cherki à François Hollande : "Quand on est président de la France, on n'est pas conseiller général de canton"

Publié à 18h30, le 26 mars 2013 , Modifié à 18h30, le 26 mars 2013

Pascal Cherki à François Hollande : "Quand on est président de la France, on n'est pas conseiller général de canton"
François Hollande dans son bureau de l'Elysée, 17 décembre 2012 (Reuters).

#YOLO - La langue de bois, Pascal Cherki, il ne connaît pas. Le député-maire du XIVe arrondissement de Paris n'a peur de rien, ni de personne. Interrogé sur la politique d'austérité de François Hollande, il balance devant les caméras d'iTélé et le micro de RTL. 

Et n'hésite pas à employer un langage cru pour appuyer son propos :

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Quand on est président de la deuxième puissance économique européenne, on doit se hausser au niveau et arrêter de jouer petit bras

Et arrêter ces discours que personne n'entend, que personne ne comprend...

'le redressement dans la justice, le nouveau modèle français', cette espèce de novlangue imbitable !

"

Il vise ensuite directement François Hollande, et le rappelle à son passé d'élu de Corrèze :

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Quand on est président de la France, on n'est pas conseiller général d'un canton ! On prend la mesure de la situation, et on change de braquet. 

François Hollande n'a pas été élu pour conduire les Français dans le chemin sans fin de l'austérité et de la rigueur. Ce n'est pas ça le rêve français.

"

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Pascal Cherki est pourtant socialiste. Député-maire du XIVe arrondissement de Paris, et donc concerné par la fin du cumul des mandats, il s'est fait connaître ces derniers mois pour certaines déclarations choc, déjà. 

Lorsqu'il évoque sur Twitter la mort de Gérard Depardieu alors que l'acteur vient d'annoner qu'il s'installe en Belgique, en décembre dernier :

Il aura l'air fin Depardieu quand son coffre fort suivra son corbillard et qu'il sera un des plus riches de son cimetière. #exilefiscal

— Pascal Cherki (@pascalcherki) 9 décembre 2012

Ou lorsque, pour la nouvelle année , il adresse son "mépris républicain" au Medef : 

Bonne année à toutes et tous sauf aux exilés fiscaux et au MEDEF qui ne méritent que notre mépris républicain.

— Pascal Cherki (@pascalcherki) 2 janvier 2013

Jusqu'à aujourd'hui, il s'était contenté de publier ses coups de gueule sur Twitter. Le député de Paris semble aujourd'hui passer à la vitesse supérieure. 

Du rab sur le Lab

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