Réunion écotaxe à Matignon : l'UMP boude le rendez-vous

Publié à 19h41, le 28 octobre 2013 , Modifié à 19h46, le 28 octobre 2013

Réunion écotaxe à Matignon : l'UMP boude le rendez-vous
(Maxppp)

C'est non. Les élus bretons de l'UMP ne se rendront pas au rendez-vous fixé par Jean-Marc Ayrault pour échanger au sujet de l'écotaxe, a annoncé le député UMP et vice-président de l'Assemblée nationale Marc Le Fur. 

Pour lui, comme il l'a déclaré à l'AFP, ce n'est plus le temps de la discussion. C'est soit l'abrogation, soit le maintien de la taxe : 

Députés, sénateurs et députés européens UMP vont boycotter la réunion de mardi. (...) On n'en est plus au détail: soit on retire l'écotaxe, soit on ne la retire pas.

Sont donc concernés : les députés Philippe Le Ray, Marc Le Fur, Isabelle Le Callennec, Gilles Lurton, les sénateurs Dominique de Legge et Philippe Paul et les députés européens Alain Cadec et Agnès Le Brun.

La députée Isabelle Le Callenec considérait sur Twitter que le gouvernement doit recevoir "les professionnels", et pas les responsables politiques : 

Le Premier va réunir mardi 29 octobre à Matignon les élus de Bretagne, le préfet de région et les ministres concernés au sujet de l'écotaxe, qui rencontre une vive opposition en Bretagne.

L'UMP s'est saisie de cette question pour attaquer le gouvernement et dénoncer les revirements successifs du gouvernement sur le front fiscal. Ils réclament l'abrogation de l'écotaxe pourtant votée sous la précédente majorité. Et, résultat, ils ne se rendront pas à la réunion organisée par Matignon.

 
De son côté, le seul parlementaire breton de l'UDI a lui annoncé qu'il serait de la réunion. Thierry Benoit, élu de l'Ile-et-Vilaine, estime que "seule l’union de l’ensemble des forces politiques nous permettra de redresser la situation économique et industrielle de la région Bretagne".
 
Les services du Premier ministre évoquent "une réunion pour échanger" mais n'ont pas précisé si Jean-Marc Ayrault annoncerait des mesures destinées à faire retomber la pression dans la région secouée par de violentes manifestations.

 

Stéphane Le Foll, le ministre de l'Agriculture, a prévenu lundi qu'il était hors de question d'abandonner la mise en oeuvre au 1er janvier prochain de cette taxe qui vise à décourager les longs trajets polluants par camion et doit financer des infrastructures ferroviaires et fluviales. 
 

Du rab sur le Lab

PlusPlus