Avec les réseaux sociaux, les élus ont trop dé liberté de parole. C'est ce que pense Roland Ries, maire de Strasbourg. Suite à certains dérapages, l'édile a créé un groupe de travail au sein du conseil municipal afin d'adopter un règlement pour limiter l'usage de Twitter et de Facebook à ses élus.
"Ces dérapages ne sont pas acceptables"
Sur dna.fr
Ambiance tendue au conseil municipal de Strasbourg. En partie à cause des réseaux sociaux. Suite a des dérapages, l'opposition réclame des démissions et le maire est embarassé. Résultat, Roland Ries (PS), à la tête de la commune, veut limiter l'usage de Twitter et de Facebook aux élus, comme le racontent Les dernières nouvelles d'Alsace .
Cette décision est née de plusieurs épisodes :
- > Le 31 mai 2011, Philippe Bies, adjoint au maire, publie un projet sur son compte Facebook avant qu'il ne soit communiqué par l'édile lui même.
- > Le 26 avril, Paul Meyer tweete : "Combien d'Anders Breivik dans les voitures, les bus, les cars, les trains qui arrivent aux meetings de Sarkozy ?".
- Un membre du cabinet du maire a plaisanté fin mai sur la permanence électorale de l'UMP, tweetant que c'était "un monument d'art officiel, comme on en voyait à Nuremberg".
Ces sorties ont déplu à Roland Ries, maire de la ville qui a dû mettre de l'ordre dans sa majorité. Selon le quotidien alsacien, il a reconnu que "ces dérapages sont inadmissibles" et a demandé à ses collaborateurs de se tenir.
Roland Ries a mis en place un groupe de travail afin d'éviter ce genre de dérapages et ne souhaite plus que les membres de sont cabinets interviennent à l'extérieur :
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Ce n'est pas aux membres du cabinet d'avoir des expressions extérieures, je ferai le nécessaire pour que cela ne se reproduise plus.
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