A deux jours du débat qui opposera Nicolas Sarkozy à François Hollande, Ségolène Royal se replace en première ligne pour distiller ses recomandations au candidat socialiste.
Elle qui a été sur le ring en 2007 est persuadée d'être sortie vainqueur de l'échange ... Mais d'avoir été lésée par les commentaires des journalistes le lendemain.
D'où sa principale mise en garde: se méfier de l'après-débat."L'interprétation médiatique est aussi très importante : c'est la deuxième manche."
L'interprétation médiatique, comme une 2e manche
Sur bfmtv.com
Quels conseils Ségolène Royal peut-elle donner à François Hollande à deux jours du grand débat ? La question lui est désormais posée à chaque interview. Sur BFM TV ce 30 avril, la prétendante de 2007 a insisté sur "l'après-débat" et sur "l'interprétation médiatique" qui en est faite. C'est, selon elle, ce qui l'aurait perdue il y a cinq ans :
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En 2007, le sondage qui sort juste après me donne gagnante sur tous les items. Et quand Nicolas Sarkozy sort, il dit: « J’ai perdu le débat », et dans mon camp on est très content.
Ensuite les choses se retournent. La nuit, ce faux institut de sondage Opinion way créé par le Figaro, sort un sondage bidon : plus de 53% des Français estiment que Nicolas Sarkozy a été vainqueur.
Le matin, les éditorialistes sont très équilibrés : match nul, Sarkozy a eu tort de sous-estimer son adversaire etc. Mais à 13h, tous les médias, qui sont du côté du gagnant, embrayent sur la théorie de l’UMP: "Elle a perdu ses nerfs" etc.
Donc la suite du débat, c'est-à-dire l’interprétation médiatique, est aussi très importante, ça fait partie de la suite du combat. La 2e manche si j’ose dire.
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