Arrivée en tête dans sa circonscription de La Rochelle, Ségolène Royal a demandé au candidat dissident socialiste - en deuxième position - de se désister... Pourtant, il n'y a pas de triangulaire dans sa circonscription.
Olivier Falorni a annoncé qu'il ne se retirerait pas dans ce duel à gauche.
Falorni refuse de se désister
34,26% des suffrages pour Ségolène Royal, 30,25% pour le dissident socialiste Olivier Falorni et 14,97% pour la candidate UMP... Devant un tel score, Ségolène Royal demande au dissident de se désister:
"
Je suis en tête, et je suis très heureuse de ce résultat. Comme vous le savez, il y avait aussi un autre candidat de gauche dissident. Je l'appelle à venir vers moi.
Objectivement il pourrait le faire [se maintenir], mais les lois républicaines et les lois de la gauche veulent que celui qui est arrivé en tête ait la responsabilité de faire ce rassemblement. Je tends la main à ce candidat sans rancune.
"Détail d'importance: Ségolène Royal demande ici à Olivier Falorni de se retirer alors qu'il n'y a pas de triangulaire: la candidate UMP obtient près de 15% des suffrages, ce qui n'est pas suffisant pour se maintenir au second tour.
A cause de la règle des 12,5% d'inscrits, et avec une abstention autour des 40%, la candidate aurait besoin de 21% des suffrages pour se maintenir au second tour.
Alors, désistement ou non? Olivier Falorni a annoncé qu'il n'en était pas question. Il sera présent en duel au second tour.
Profitant de cette guerre à gauche, la droite a déjà promis qu'elle appellerait à voter pour Olivier Falorni dans un esprit "tout sauf Royal".
Si elle n'est pas élue, Ségolène Royal ne pourra pas accéder à la présidence de l'Assemblée nationale, poste pour lequel elle ne cache pas ses ambitions depuis plusieurs mois.
Article édité à 21h51