Dans le camp Royal, on prépare les arguments anti Falorni

Publié à 06h20, le 12 juin 2012 , Modifié à 08h14, le 12 juin 2012

Dans le camp Royal, on prépare les arguments anti Falorni
Ségolène Royal à la Rochelle, le 21 février 2012 (Reuters).

BRAINSTORMING - Depuis la soirée de dimanche 10 juin, à la Rochelle, l'équipe de campagne de Ségolène Royal se creuse les méninges pour faire gagner sa championne contre Olivier Falorni. "Apparatchik qui n'a jamais rien fait" ou "candidat de la droite", le Monde rapporte quelques idées gratinées pour déstabiliser le dissident PS.

  1. "Il se poussait du col pour être à côté de Hollande sur les photos"

    Sur lemonde.fr

    "

    Il s'est fait passer pour un proche parce qu'il se poussait du col pour être à côté de lui sur les photos.

    Mais François n'a jamais été dupe, et ça le faisait bien rigoler.

    "

    Quelques heures après la diffusion des premiers résultats, dimanche 10 juin, une quarantaine de personnes s'est réunie au siège de la fédération socialiste de la Rochelle.

    Partisans de Ségolène Royal, ils se sont livrés à un véritable brainstorming pour préparer l'argumentaire anti Falorni, visant à déstabiliser le dissident PS qui menace l'élection de la présidente de la région Poitou-Charentes, rapporte Le Monde dans un article daté du 11 juin.

    Et s'ils prônent le soutien à Ségolène parce qu'il s'agit de la candidate du PS, argument massif s'il en est, les soutiens de Ségolène Royal listent également d'autres petites phrases moins glorieuses pour Olivier Falorni :

    "

    Falorni est le candidat de la droite.

    [Le moment est venu de] dire une fois pour toute que c'est un nul

    qui doit tout à sa position d'apparatchik dans le PS,

    mais qui n'a jamais rien fait.

    "

    De son côté, rapporte le quotidien, Olivier Falorni mène sa barque coûte que coûte. Il jure qu'il

    "

    résistera à toutes les pressions, y compris si elles viennent de l'Elysée.

    "

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