Sarkozy chahuté, hué, mais habitué

Publié à 11h47, le 02 mars 2012 , Modifié à 12h10, le 02 mars 2012

Sarkozy chahuté, hué, mais habitué
Nicolas Sarkozy à Bayonne, le 1er mars 2012 (Reuters)

L'accueil pimenté qu'a réservé Bayonne à Sarkozy n'est pas un inédit.

"Durant ses cinq années de mandat, le président de la République s'est retrouvé à plusieurs reprises dans des situations difficiles devant des foules hostiles", met en avant France Télévisions.

  1. Souvenez-vous...

    Sur francetv.fr

    France Télévisions revient sur un "quinquennat de déplacements houleux" :

    • Le port du Guilvinec, le 6 novembre 2007. "Nicolas Sarkozy perd ses nerfs, face à un homme qui le traite d''enculé' : 'C'est toi qui a dit ça ? Bah descends un peu le dire !', répond le chef de l'Etat."
    • Devant la mairie de Tarbes, le 25 mars 2008. "Le président ignore les insultes, et poursuit son déplacement sans y prêter attention", précise France Télévisions.
    • Au Palais omnisports de Paris-Bercy, le 3 octobre 2008."Lorsque Christine Kelly annonce la venue ultérieure du chef de l'Etat, sa voix est couverte par les sifflets. Quelques minutes plus tard, le président fait faux bond. Raison invoquée officiellement : la préparation d'une réunion du G4, le lendemain."
    • A Saint-Lô, le 12 janvier 2009. "Quelques milliers d'enseignants peu accueillants qui protestent contre les suppressions de poste aux cris de 'Sarkozy démission'. La manifestation perturbe le déplacement présidentiel. Deux semaines plus tard, le préfet du département écopera d'une mutation, de même que le directeur départemental de la police."
    • Aux obsèques d'Omar Bongo, le 16 juin 2009.Chirac est "brièvement applaudi. Mais quelques secondes plus tard, Nicolas Sarkozy, qui s'extrait du même véhicule, reçoit des sifflets".
    • Au salon de l'agriculture, le 7 mars 2010. "Pour éviter la foule et conjurer ses mauvais souvenirs, il choisit de s'y rendre en catimini, dans des travées vides. Mais au moment de repartir, les hangars de la Porte de Versailles se sont bien remplis, et le chef de l'Etat n'échappe pas aux sifflets."

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