Nicolas Sarkozy ou le risque d’en faire trop

Publié à 16h21, le 07 mai 2013 , Modifié à 16h27, le 07 mai 2013

Nicolas Sarkozy ou le risque d’en faire trop
Nicolas Sarkozy, le 21 avril. (Reuters)

Notre éditorialiste Olivier Duhamel se demande si Nicolas Sarkozy n’en fait pas un peu trop. À nouveau. 

  1. Too much

    Sur lelab.europe1.fr

    Que Nicolas Sarkozy éprouve le besoin d’arrondir ses fins de mois, admettons, bien qu’il soit à l’abri du besoin. Et à condition de le faire avec une certaine mesure : à la différence des Anglo-saxons, les Français n’ont pas l’habitude que leurs anciens Présidents deviennent des conférenciers très fortement rémunérés. Encore moins qu’une des conférences soit prononcée à Las Vegas…

    Autre rupture avec la retenue attendue d’un ancien chef de l’Etat : il n’est pas dans les usages d’insulter son successeur. Or Nicolas Sarkozy ne cesse de répéter que François Hollande est "nul", "trop nul".

    Last not least, il s’en prend aussi à ses amis politiques, traitant par exemple son ancien Premier ministre, François Fillon, de "looser".

    Finalement, après avoir écouté quelque temps les consignes de silence données par ses amis, Sarkozy multiplie les messages. Et pourtant, malgré les apparences, nous ne sommes pas à la fin du quinquennat hollandais.

    Un peu tôt pour commencer la bataille de la primaire à l’UMP ou la campagne présidentielle de … 2017.

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