Nicolas Sarkozy se rend ce mardi au marché de Rungis. Il y a cinq ans, presque jour pour jour, le candidat de l’UMP se déplaçait déjà dans le pavillon de la viande du gigantesque marché. Un signe à "la France qui se lève tôt" et l'occasion d'une photo cocasse au milieu des crocs de boucher.
Au milieu des crocs de boucher
Mardi matin, Nicolas Sarkozy était au pavillon de viande. L'occasion de se retrouver au milieu des crocs de boucher.
En 2006 , la formule avait fait grand bruit. Nicolas Sarkozy avait alors raconté, dans le cadre de l'affaire Clearstream, vouloir "pendre à un croc de boucher", l'auteur de ce qu'il considérait être un complot. Dans le viseur : Dominique de Villepin. Depuis, l'expression est devenu un classique de la vie politique française.
La photo de Stéphane Grand, journaliste à Europe 1, publiée sur Twitter :
Il y a cinq ans, déjà à Rungis
Sur ina.fr
Nicolas Sarkozy aime à dire qu'il salue la "France qui se lève tôt". Il y a cinq ans déjà, le chef de l'Etat se rendait à Rungis pour mettre en avant son goût pour la "valeur travail" et s'affirmer aux côtés des travailleurs.
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"La gauche, ils ne viennent pas voir les travailleurs", disait-il à l'époque où déjà, le journaliste parlait d'un "changement d'image".
La version 2012 ressemble beaucoup à celle de 2007. Le candidat Sarkozy dans le texte : "je vais à la rencontre des gens qui travaillent, qui travaillent dur", a déclaré le président de la République en arpentant les pavillons de la volaille et de la viande de boucherie. "Il n'y a aucune raison de mettre en cause des gens qui travaillent dur et de créer une polémique qui n'a pas lieu d'être."