REVUE DE PRESSE - Le Parisien raconte ce 29 juillet comment Nicolas Sarkozy se prépare à revenir, dans un premier temps sur la scène internationale, en prenant de longues, très longues vacances.
On y apprend donc qu'après le Maroc puis le Cap Nègre en août, l'ancien chef de l'Etat se fait organiser une série de "déplacements et de conférences à l'étrangers". Pour le retour en France, le mot d'ordre glissé par ses proches est "prématuré" mais possible.
"Les sympathisants UMP sont un peu orphelins"
Sur Le Parisien
On savait Nicolas Sarkozy de retour à Marrakech pour des vacances avec Carla Bruni, comme il l'avait fait fin mai, invité dans une villa prêtée par le roi Mohammed VI.
Ce 29 juillet, Le Parisien nous en dit plus sur son emploi du temps de pacha : ce sera mois d'août au cap Nègre dans la résidence de la famille Bruni. Et après ? Ce sont ses "proches" qui distillent les informations avec un message : il prépare son retour, tout d'abord sur la scène internationale. L'un confie ainsi :
Il avait vraiment besoin de couper, de se ressourcer. Il veut être tout neuf pour redémarrer en septembre.
Le quotidien précise que l'équipe de l'ancien chef d'Etat lui concocte une série de déplacements à l'étranger pour participer à des conférences internationales. Tout pour montrer que le retour à la politique française n'est pas pour tout de suite mais que Nicolas Sarkozy est ouvert à tout. Un de ses amis glisse :
Cette question [du retour en politique en France] est tout à fait prématurée, mais il n'exclut rien.
Il sait que cela passe par une longue cure médiatique et des conditions exceptionnelles. Si le pays s'enfonce dans la crise, si l'opposition n'arrive pas à se rassembler ...
Les sympathisants UMP sont un peu orphelins, sa cote reste élevée. On ne sait jamais.
Quel est son avis sur la situation actuelle ? Pour la bataille à l'UMP, Nicolas Sarkozy s'en tient à sa ligne du silence tout en dînant régulièrement avec tous les candidats.
Il se lâche davantage sur François Hollande qui, selon lui, n'a pas pris la "dimension" du poste et jouit de l'"indulgence" des journalistes. Concernant la Syrie, l'ex-Président le voudrait plus offensif :
On m'a critiqué sur la Libye mais moi au moins j'ai agi. Il faut être plus ferme contre le régime de Damas, beaucoup plus ferme.
Le 28 juillet, à l'occasion d'un déplacement dans le Gers, François Hollande a appelé à une intervention rapide du Conseil de sécurité de l'Onu :
Je m'adresse une fois encore à la Russie et à la Chine pour qu'ils prennent en considération que ce sera le chaos et la guerre civile si Bachar al-Assad n'est pas à un moment empêché.