Sciences Po : "L’Elysée risque de vouloir imposer un nom"

Publié à 08h20, le 20 juillet 2012 , Modifié à 08h20, le 20 juillet 2012

Sciences Po : "L’Elysée risque de vouloir imposer un nom"
Sciences Po Paris, le 4 avril 2012. (Maxppp)

RUE SAINT-GUILLAUME - Le Nouvel Observateur rapporte jeudi 19 juillet que les équipes de l’Elysée ne sont pas vraiment convaincues par la gestion du dossier de la succession de Richard Descoings à la tête de l’IEP de Paris.

  1. Schweitzer et Jouyet en "casques bleus"

    Sur Le Nouvel Observateur

    La succession de Richard Descoings ? Un sujet suivi en – très – haut lieu.

    Dans son édition du 19 juillet, Le Nouvel Observateur raconte que les équipes de François Hollande s’intéressent de très près à l’élection du prochain directeur de Sciences Po Paris, ouverte voici trois mois, après la mort de Richard Descoings, le 3 avril 2012.

    L’hebdomadaire écrit ainsi :

    L’Elysée risque de vouloir imposer un nom.

    D’après les indiscrétions du Monde, déjà relevées par Le Lab, la fuite d'une short-list de quatre noms parmi 24 candidats ayant officiellement déclaré leur candidature, avait déjà fortement agacé à l’Elysée. "L’entourage" du président expliquait ainsi :

    Rien ne permet de dire que les 20 autres candidats sont hors course.

    Juridiquement, ils sont toujours en lice et il serait souhaitable que [les candidats] soient tous auditionnés par le conseil d'administration de la FNSP et les membres du conseil de direction.

    Selon Le Nouvel Observateur, l’Elysée est même prêt à jouer des coudes avec le président du Conseil d’administration de l’IEP, au cas où son "candidat" ne serait pas retenu, quitte à jouer d’un "bras de fer".

    Deux proches amis de François Hollande sont, eux, au conseil d’administration de la Fondation nationale des Sciences politiques : Louis Schweitzer et Jean-Pierre Jouyet. D’après Le Nouvel Obs :

    Ces "deux proches de Hollande joueront les casques bleus", le cas échéant.

Du rab sur le Lab

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