Cambadélis: "Si Martine Aubry dit ça, c’est qu’elle m’a choisi"

Publié à 09h43, le 10 septembre 2012 , Modifié à 09h45, le 10 septembre 2012

Cambadélis: "Si Martine Aubry dit ça, c’est qu’elle m’a choisi"
Jean-Christophe Cambadélis et Martine Aubry, à Rabat le 10 mars 2012. (Maxppp)

HERITAGE – Jean-Christophe Cambadélis a laissé entendre qu’il confirmait être le premier choix de Martine Aubry. Et n’a pas manqué de déplorer le soutien de plusieurs ministres pour Harlem Désir.

Désir ou Cambadélis ? Cambadélis ou Désir ? Qui les pontes de la majorité, Martine Aubry, Jean-Marc Ayrault et François Hollande en tête, ont-ils choisi pour devenir le futur premier secrétaire du Parti socialiste ? La réponse devrait être imminente.

Mais alors qu’il était interrogé, lundi 10 septembre, sur France Inter pour savoir s’il était le premier choix de la maire de Lille, qui aurait déclaré "ne pas parvenir à l’imposer", Jean-Christophe Cambadélis a répondu, pleins de sous-entendus :

"Ca regarde elle et moi. On a discuté. (rires) Si elle dit ça, c’est qu’elle m’a choisi."

Et de nuancer aussitôt, dans une réponse au sourire à peine dissimulé : "Pour l’instant, nous n’en savons rien et tout ça, ce sont des racontars."

Mais le député de Paris a-t-il vu l’actuelle première secrétaire en tête à tête récemment ?

"Oui, j’ai vu Martine Aubry. Ca s’est bien passé, elle m’a dit qu’elle continuait ses consultations…"

En revanche, cet ancien proche de DSK fait moins de sous-entendus lorsqu’il s’agit de commenter la campagne de son rival Harlem Désir, soutenu par plusieurs ministres, dont Vincent Peillon et Manuel Valls.

La réponse de "Camba" est cinglante : 

"Je n’ai pas demandé à mes amis de se manifester. Une campagne au sein du gouvernement est dommageableà notre politique et au gouvernement en tant que tel."

 

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