L'Express laisse penser que Valls a interféré en faveur des Hallyday, le ministre porte plainte pour diffamation

Publié à 09h39, le 29 août 2013 , Modifié à 09h44, le 29 août 2013

L'Express laisse penser que Valls a interféré en faveur des Hallyday, le ministre porte plainte pour diffamation
Manuel Valls et Anne Gravoin en mai 2013 lors d'un diner d'Etat en l'honneur de Bronislaw KOMOROWSKI, president de la Republique de Pologne (Maxppp)

Manuel Valls n'a pas du tout aimé un article de L'Express paru dans son édition du 28 août sous-entendant que son épouse, Anne Gravoin, et lui-même ont pu interférer en faveur du père de Laeticia Hallyday dans une affaire de fermeture de boite de nuit. Le ministre de l'Intérieur a annoncé mercredi soir dans un communiqué qu'il portait plainte pour diffamation contre le magazine :

Compte tenu de la gravité des accusations et des insinuations contenues dans cet article, une action en diffamation sera engagée dans les tout prochains jours.

Que dit cet article ? Le journaliste Renaud Revel y raconte qu'après une échauffourée entre les videurs d'une boite de nuit appartenant au père de Laeticia Hallyday et des rugbymans, cette discothèque du Cap d'Agde, l'Amnesia, a été menacée de fermeture. D'où un coup de fil de Laeticia Hallyday à Anne Gravoin, femme du ministre de l'Intérieur mais aussi collaboratrice de Johnny Hallyday.

L'article affirme ensuite que la menace de fermeture a cessé, sous-entendant ainsi que Manuel Valls lui-même a pu intervenir.

Dans son communiqué, le ministre assure que, d'une part, Laeticia Hallyday n'a jamais contacté son épouse à ce sujet et, de l'autre, qu'il n'aurait dans tous les cas jamais interféré dans cette affaire.

Pour conclure, il tente de discréditer L'Express sur un dernier point : selon lui, le départ même de l'histoire est infondé puisqu'aucune menace ne pesait sur la discothèque.

Jamais aucune fermeture administrative de l'établissement n'a été envisagée par les services de la préfecture. L'article se fait donc l'écho de rumeurs dénuées de tout fondement qu'une enquête journalistique sérieuse aurait rapidement pu dissiper.

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