LA PESTE - En meeting à Avignon lundi soir, Nicolas Sarkozy s'est emmêlé les pinceaux avec les prénoms en rendant hommage à un certain "Stéphane Camus". Peut-être un cousin méconnu d'Albert Camus, le grand romancier.
"Au fond, je ne sais pas pourquoi, c'est peut-être Stéphane Camus"
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Tout se passe comme d'habitude. Nicolas Sarkozy est quasiment à la moitié de son discours, ce lundi 30 avril, à Avignon. Le président-candidat a déjà eu le temps de fustiger "la pensée unique", de se justifier après les critiques - parfois émises dans son propre camp - sur la main tendue aux électeurs du Front National et de critiquer sur le ton de l'humour narquois son rival, François Hollande.
Mais soudain, c'est le drame. Nicolas Sarkozy improvise et trébuche en voulant signifier son attachement aux rives de la Méditerranée.
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Je sais mes chers amis à qui je parle. [...] Je sais très exactement ce que, dans cette région, on vote.
Moi qui la connais si bien votre région, qui l'aime d'ailleurs et qui l'ai parcouru dans tous les sens. Vous le savez, vous le savez. [Ovation de la salle]
C'est pour moi toujours un plaisir de venir ici. Je me sens tellement - comment dit on ? - méditerranéen
Au fond, je ne sais pas pourquoi, c'est peut-être Stéphane Camus ! Mais j'aurais tellement aimé naître sur les bords de la Méditerranée.
"Nicolas Sarkozy voulait il rendre hommage à l'auteur de L'Étranger et La Peste, Albert Camus ?
(lapsus repéré sur Twitter par @MarionMourgue et @Martelf )