Stéphane Le Foll s’oppose à la baisse du nombre de parlementaires et d’élus voulue par Emmanuel Macron

Publié à 13h57, le 30 septembre 2017 , Modifié à 13h57, le 30 septembre 2017

Stéphane Le Foll s’oppose à la baisse du nombre de parlementaires et d’élus voulue par Emmanuel Macron
Emmanuel Macron et Stéphane Le Foll. © Montage le Lab via AFP.

Les résultats en demi-teinte pour La République en marche aux sénatoriales ont posé quelques obstacles sur la route de la réforme constitutionnelle voulue par Emmanuel Macron, loin de pouvoir disposer d’une majorité des 3/5e au Parlement. Car le chef de l’Etat envisage de réformer les institutions avec notamment la volonté de baisser drastiquement le nombre de parlementaires et d’élus locaux.

Une volonté à laquelle s’oppose fermement Stéphane Le Foll. Celui qui laisse planer le suspense sur ses intentions quant à la direction du PS se fend ce samedi 30 septembre dans Libération d’une tribune dans laquelle il dit tout le mal qu’il pense d’une baisse du nombre d’élus. Ainsi l’ancien porte-parole du gouvernement et proche de François Hollande écrit dans ce texte destiné à "amener les socialistes à réfléchir sur la forme de leur opposition démocratique" :

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Il faut refuser les suppressions massives d'élus prévues et contradictoires avec l'idée même de revitalisation de notre démocratie. La défense de la démocratie représentative comme de la démocratie sociale reste notre contribution pour l'avenir.

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"Notre devoir est de défendre un équilibre nouveau entre le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif et préparer un nouvel acte de la décentralisation", poursuit le député PS de la Sarthe, l’un des survivants de la débâcle socialiste aux législatives.

La réduction d'un tiers du nombre de parlementaires et leur limitation à trois mandats dans le temps devraient être prises dans le cadre d'une révision constitutionnelle, "parachevée d'ici un an". Emmanuel Macron avait également annoncé vouloir introduire une "dose de proportionnelle" dans le scrutin. Devant la Conférence nationale des territoires, réunie au Sénat en juillet, le chef de l’Etat avait aussi estimé qu'il fallait "engager une réduction du nombre des élus locaux".

Pour y parvenir, Emmanuel Macron doit disposer d'une majorité des 3/5e au Parlement - ce qui n'est pas gagné - ou passer par le référendum. Cette dernière hypothèse étant sur la table, le ministre Jacques Mézard a mis en garde Emmanuel Macron sur les risques d'un tel référendum : "Demandez à Renzi ce qu'il en pense"

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