#QAG - Comme tous les mercredi, voici venu le temps de la traditionnelle séance des questions d'actualité au gouvernement. Comme chaque semaine, le Lab vous en propose ses morceaux choisis.
#Rareté
La rareté de la parole primo-ministérielle. Parfois, les questions au gouvernement se transforment en "questions à Manuel Valls", tant le Premier ministre monte au front pour répondre aux diverses interpellations des députés. Mais, une fois n’est pas coutume, le résident de Matignon s’est fait rare ce mercredi. Il n’a répondu qu’à une seule question (sur 15), celle du député LR Jérôme Chartier. Mais une réponse-tunnel de plus de… six minutes, le Premier ministre n’étant pas cantonné à la limite des deux minutes par orateur.
#RATP
C'est Jérôme Chartier, député LR proche de Valérie Pécresse (il est en charge de son programme aux régionales), qui interroge Manuel Valls après avoir assisté aux funérailles d'une victime des attentats du 13 novembre. Après avoir expliqué que les terroristes "sont des minables, des assassins, des sanguinaires, sans aucune idéologie", Jérôme Chartier pose trois questions claires :
"1) Je voudrais savoir si tout a été fait depuis janvier pour prévenir la menace terroriste ?
2) 10500 personnes sont suivies par vos services. Combien travaillent dans des services publics (comme à la RATP, ndlr) ?
3) Valérie Pécresse a proposé de renvoyer les personnes en question ? Qu'en pensez-vous ?
"
Une triple question applaudie par Valérie Pécresse herself. Il faut cependant souligner que la proposition de la députée des Yvelines est difficile à mettre en oeuvre.
C'est Manuel Valls qui lui répond, expliquant qu'"aucune excuse" ne doit être cherchée concernant les terroristes avant d'évoquer notamment son combat contre la burqa. Il dit :
"Aucune excuse ne doit être cherchée : sociale, sociologique ou culturelle. [...] Tout a été fait par mon gouvernement et tout continuera à être fait par rapport à une menace.
"
À noter que la réponse du Premier ministre comprenait, selon Éric Ciotti, une attaque directe contre Emmanuel Macron, qui considère que la France porte une "responsabilité" dans le "terreau" sur lequel le djihadisme a pu prospérer .
Valls tâcle Macron "aucune excuse économique et sociale ne peut justifier le terrorisme "
— Eric Ciotti ن (@ECiotti) November 25, 2015
#Teasing
Sinon, François de Rugy a l'intention de poser une question aujourd'hui. Et il nous donne un aperçu de celle-ci, histoire d'avoir l'eau à la bouche. (#apeuprès)
#DirectAN#QAG dans quelques instants, je pose une question au gouvernement sur les mesures européennes de sécurité pic.twitter.com/etPsbzlqYa
— François de Rugy (@FdeRugy) November 25, 2015
#Pendant ce temps-là
Le PS a beau avoir annoncé la reprise de sa campagne pour les régionales au niveau national pour le 28 novembre, au niveau local, les candidats s'activent déjà. Ainsi, en pleine séance de #QAG, Claude Bartolone, tête de liste en Ile-de-France, relaie une interview à LCP tandis qu'Alain Rousset, candidat en Aquitaine-Poitou-Charentes-Limousin, évoque un déplacement à Niort.
Je suis l'invité de "Questions d'info" à 20h30 sur @LCPan et en avant première sur @dailymotion dès maintenant https://t.co/NagdUa7f54
— Claude Bartolone (@Bartolone_AN) November 25, 2015
En déplacement à Niort | L'ESS est en cœur de mon programme #Regionales2015 cc @NathalieLanzi@duforestel@ESS_France#Rousset2015
— Alain Rousset (@al_rousset) November 25, 2015
#Hommage
C'est le député PS de Pau, David Habib, qui préside la séance de ce 25 novembre. Après avoir rendu hommage la veille aux victimes de l'attaque à Bamako, c'est pour les victimes de l'attaque terroriste de Tunis, qui a fait 13 morts et 20 blessés le 24 novembre, que l'hémicycle respecte une minute de silence.
#Demandez le programme
Suivez à partir de 15h les #QAG en direct en séance publique >> https://t.co/U2P5aJF4cl#DirectAnpic.twitter.com/UIs3Kpz2qe
— Assemblée nationale (@AssembleeNat) November 25, 2015