Taxe Tobin : les pirouettes de Sarkozy

Publié à 09h14, le 09 janvier 2012 , Modifié à 09h14, le 09 janvier 2012

Taxe Tobin : les pirouettes de Sarkozy
Nicolas Sarkozy au Forum économique de Davos. (Reuters)

Pour affronter le capitalisme financier, Nicolas Sarkozy a enfilé son plus beau costume de chevalier blanc. Le président de la République affirme que la zone euro doit montrer l'exemple et mettre en place une taxe sur les transactions financières. Le chef de l'Etat est prêt à avancer, quitte à le faire seul. Mais il n'a pas toujours été de cet avis. En 1999, il déclarait que la France paierait cher une taxe Tobin, avec "des dizaines de milliers de chomeurs supplémentaires". 

  1. En 1999, taxe Tobin = chômage

    En 1999, Nicolas Sarkozy était président (par interim) du RPR. Et la taxe Tobin, il n'en voulait pas du tout. L'actuel président de la République parlait même d'une "absurdité", qui pourrait générer "des dizaines de milliers de chomeurs". 

    Aujourd'hui, Nicolas Sarkozy est prêt à mettre en place cette taxe sur les transactions financières, a-t-il annoncé lors de ses voeux du 31 décembre. Même si la France doit avancer seule. 

    Pensée en 1972 par l'économiste américain James Tobin, portée par les milieux altermondialistes et l'association Attac, la taxe a fait un long chemin avant d'être reprise par le président français Nicolas Sarkozy, la chancelière allemande Angela Merkel et la Commission européenne.

    Voir en vidéo les pirouettes de Nicolas Sarkozy (par le blogueur prechiprecha) : 

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