Dans un entretien accordé à l'édition de janvier du mensuel Nouvelles de France - journal qui se revendique politiquement "libéral-conservateur" - le député UMP et ancien ministre Thierry Mariani accuse François Hollande d'avoir "fait volte-face" sur la question de la "liberté de conscience" des maires, sur le mariage gay, "sous la pression du lobby LGBT".
Thierry Mariani, l'un des animateurs de la Droite populaire, livre alors sa vision sur les actions de ce "lobby" :
On n'avait jamais vu cela auparavant.
Le gouvernement semble sensible aux pressions du lobby le plus extrémiste qui soit.
Lobby actif et, hélas, efficace.
Cette déclaration intervient dans un contexte particulier, et joue sur la polysémie ou, plus précisément, les différentes connotations du mot "lobby".
Si, au sens le plus strict, le "lobbying" n'est qu'une action de représentation d'intérêt, de plus en plus intégrée au processus politique, il est également lourdement connoté, notamment lorsqu'il est catégoriel.
Par ailleurs, mardi 8 janvier Christine Boutin, notamment, reprenant des accusations de plusieurs journaux proches de l'extrême-droite, accusait ainsi Marine Le Pen d'avoir - à une autre échelle, puisqu'il était question de la - fait des concessions à un "lobby gay important autour" d'elle.