"A titre personnel, je voterai contre". Après le président du groupe écologiste au Sénat, c'est au co-président du même groupe à l'Assemblée de s'opposer au traité européen sur la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG).
Comme Jean-Vincent Placé le 2 août, François de Rugy prend soin de s'exprimer en son propre nom ce 11 août dans Le Figaro : "Pour le moment, aucune position [du groupe à l'Assemblée] n'a été arrêtée. Nous attendons de savoir exactement ce qui sera soumis au vote des parlementaires [à la rentrée ndlr]."
Partisans de plus de fédéralisme et inquiets de l'austérité qu'engendrerait la règle d'or budgétaire, les élus écologistes n'hésitent pas à faire pression sur le gouvernement et à revendiquer leur liberté de vote : "Le traité ne faisait pas partie de l'accord passé entre EELV et le PS avant la présidentielle, avance François de Rugy. Nous avions même dit qu'il serait renégocié. Ce n'est pas le cas. En l'état, le traité, qui sera voté par une partie de la droite, est un héritage direct du précédent quinquennat."