Copé : "Si vous devez vous lâcher, faites-le sur Twitter !"

Publié à 06h46, le 14 juin 2012 , Modifié à 09h04, le 14 juin 2012

Copé : "Si vous devez vous lâcher, faites-le sur Twitter !"
Jean-François Copé en meeting à Paris, 26 mai 2012 (Reuters)

CONSIGNE - "Refusez de commenter. Si vous devez vous lâcher, faites-le sur Twitter !" Depuis mardi et la diffusion du tweet de soutien de Valérie Trierweiler à Olivier Falorni, le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé, a clairement invité la droite à ne pas parler de "l'affaire Trierweiler" dans les médias.

  1. A droite, feu sur Hollande

    Sur elections.lefigaro.fr

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    Refusez de commenter. Si vous devez vous lâcher, faites-le sur Twitter !

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    Jean-François Copé donne le ton : concernant le duel Royal-Falorni et la réaction de Valérie Trierweiler , il ne faut rien dire.
    Manqué. Le Figaro rapporte, mercredi 13 juin, les réactions des anciens membres du gouvernement qui contournent allègrement la consigne du secrétaire général de l'UMP, à commencer par François Fillon. Alors qu'il s'y était tenu sur le terrain, pendant sa visite en Lorraine, l'ancien premier ministre finit par céder aux journalistes de France Bleu Lorraine :

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    Je trouve cela assez désolant mais je n'ai pas envie de commenter. Je m'interdis de faire ce que les socialistes faisaient avec Nicolas Sarkozy, c'est-à-dire de tout mélanger, la vie privée…

    Après, c'est au président de la République de mettre de l'ordre chez lui.

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    Selon le quotidien, Valérie Pécresse non plus, n'a pas suivi à la lettre les directives de Jean-François Copé :

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    Le plus navrant dans cette histoire, c'est qu'à trois jours d'un scrutin qui engage le destin de la France, on n'a pas envie de se demander si François Hollande peut gérer son couple.
    C'est tout simplement affligeant.
    On a le sentiment d'une privatisation de la République, d'une absolue confusion des genres.

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    D'autres encore. L'ancien ministre des Relations avec le Parlement, Patrick Ollier, réclame un "statut" pour la compagne du chef d'Etat. Henri Guaino, qui estime que "si les responsables de l'UMP, de la droite ou du centre ne s'en mêlaient pas, ce serait aussi bien" y va tout de même de son commentaire, rappellant :

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    Nicolas Sarkozy s'occupait de la politique de la France, et son épouse ne s'en occupait pas.

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    Et de rajouter que, si l'affaire n'a "rien à voir avec le Fouquet's" de 2007, elle montre les limites de la "normalité" :

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    Ce n'est pas une fonction normale, on ne peut pas vivre comem tout le monde.

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