Un collaborateur de Gérard Collomb claque la porte de la majorité "trop à droite" et rejoint les écologistes

Publié à 16h01, le 18 février 2014 , Modifié à 16h07, le 18 février 2014

Un collaborateur de Gérard Collomb claque la porte de la majorité "trop à droite" et rejoint les écologistes
Montage Le Lab (Maxppp).

SOCIAL-TRAITRE ! - Il l'assure: son départ n'est pas un signe d'aigreur ou de dépit, mais plutôt celui d'un "désaccord idéologique" de fond. Michel Chomarat, chargé de mission pour Gérard Collomb pendant 12 ans, engagé au Parti radical de gauche depuis des années, claque la porte de la campagne du maire de Lyon. Il met en cause un supposé "virage à droite" de l'édile lyonnais, et a trouvé refuge sur les listes écologistes du 8e arrondissement de la ville.

Michel Chomarat s'explique auprès d'un blog du journal Le Progrès: en tant que militant gay, il est gêné par la présence de proches de l'église catholique et du cardinal Barbarin, archevêque de Lyon, dans les équipes de Gérard Collomb :

Je ne suis pas d’accord avec les listes. Il y a un virage à droite, trop de copains de Barbarin ça suffit. Je suis un militant gay, j’étais de plus en plus mal à l’aise.

Ajoutez à cela les récents revirements du gouvernement socialiste sur la PMA ("les positions sociétales du PS sont de pire en pire") et la coupe est pleine pour Michel Chomarat. Mais il a déjà prévu le rassemblement avec le PS pour le second tour de l'élection municipale, qualifiant de "moindre mal" l'option Collomb.

"No comment" du côté de l'équipe de Gérard Collomb, contactée par le Lab, qui précise que Michel Chomarat n'avait pas eu de place sur les listes de Gérard Collomb. C'est la deuxième défection dans la majorité lyonnaise en moins d'un mois.

Au début du mois de février, une élue PS du 6e claquait la porte de l'équipe de Gérard Collomb et dénonçait le "management de la terreur", de "pratiques méprisantes" sur les militants, appliqués par l'édile lyonnais.

Geneviève Brichet avait par ailleurs critiqué le parachutage de la tête de liste de son arrondissement au "positionnement politique incertain". Trop à droite, elle aussi.

Du rab sur le Lab

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