"Un retour gagnant de Sarkozy est impossible" selon son ancien conseiller Dominique Paillé

Publié à 12h49, le 23 novembre 2013 , Modifié à 12h52, le 23 novembre 2013

"Un retour gagnant de Sarkozy est impossible" selon son ancien conseiller Dominique Paillé
Dominique Paillé en 2010. (MaxPPP)

Que Nicolas Sarkozy revienne en 2017 ? "Impossible" selon Dominique Paillé, son ancien conseiller politique à l'Élysée, qui lui reproche des "errements", lui rappelle qu'il a promis de quitter la vie politique en cas de défaite et assure qu'il ne prépare aucun projet.

Celui qui avait attiré les foudres de Cécilia Attias avec son premier roman Panique à l'Elysée (Grasset) assure aujourd'hui la promotion son livre Sarkozy, le retour perdant (L'Archipel) en accordant un entretien au Télégramme.

Un réquisitoire :

L'ancien porte-parole de l'UMP qui s'est rallié à l'UDI de Jean-Louis Borloo estime que Nicolas Sarkozy a été "sanctionné" par un "comportement qui ne collait pas du tout à sa fonction" et a été "victime de ses propres travers".

Dominique Paillé reproche également à l'ancien chef de l'État sa "volonté permanente" de "cliver les Français", de ne pas avoir "eu le courage de faire lui-même" son bilan critique et plaide pour qu'il se soumette à des primaires.

Un pronostic :

Mais surtout, l'ancien député qui a récolté 2,79% des suffrages en tentant de se faire élire député des Français du Bénélux en 2012, pense qu'un retour de Nicolas Sarkozy en 2017 est inconcevable et avance trois arguments :

Je dis que son retour gagnant est impossible.

Même si les Français ont la mémoire courte, ils ne peuvent pas, malgré tout, oublier les errements qui ont été les siens à la tête du pays.

Ensuite, parce qu'il a proclamé haut et fort qu'il ne reviendrait plus, avant l'élection présidentielle et le soir même du 6 mai.

Enfin, parce qu'il lui faudrait changer d'attitude et de projet.

Or, "aujourd'hui, à part la distribution de claques - tout particulièrement à ses propres amis -, Nicolas Sarkozy ne s'est pas lancé dans l'élaboration de ce type de projet", croit savoir l'ancien secrétaire général adjoint de l'UMP.

Du rab sur le Lab

PlusPlus