REVUE DE PRESSE – Dimanche 29 janvier, les électeurs du Parti socialiste et de ses alliés réunis au sein de la Belle Alliance Populaire ont désigné Benoît Hamon comme leur candidat à l’élection présidentielle. L’ancien ministre de l’Education nationale a largement battu Manuel Valls lors du second tour de la primaire de la BAP.
Cette victoire, présentée en une de Libé comme celle d’une "gauche de gauche", fait la une de la presse quotidienne ce lundi, aux côtés de la victoire des handballeurs français aux championnats du monde et du discours d’investiture de François Fillon. La presse, qui enterrait le PS la semaine dernière, pense ce lundi que finalement le parti "bouge encore" après la victoire sans appel du frondeur Benoît Hamon.
"La gauche gagne la primaire" titre Le Parisien qui note que "le peuple de gauche a clairement fait savoir qu'il attend un candidat et un PS... à gauche toute". "La +vraie droite+, qui mobilise et montre une image d'union derrière François Fillon; le PS qui s'offre en Benoît Hamon un candidat de la +vraie gauche+", note Cécile Cornudet des Echos. "Et si la surprise de cette campagne présidentielle hors norme était qu'il n'y en avait pas ?" se demande-t-elle. "Pourquoi donc s'étonner que la gauche vote à gauche comme on lui demande de voter, comme la droite vote à droite pour choisir son champion?", s'interroge également Yves Harté dans Sud-Ouest. Dans Le Figaro, Guillaume Tabard reconnaît que "rien n'est écrit pour la gauche. La victoire de Benoît Hamon, sa hausse dans notre sondage, viennent battre en brèche la dernière évidence en date: la disparition programmée du Parti socialiste".
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