Une nouvelle candidature UMP dissidente à Paris face à Philippe Goujon dans le 15e arrondissement

Publié à 07h08, le 04 octobre 2013 , Modifié à 07h08, le 04 octobre 2013

Une nouvelle candidature UMP dissidente à Paris face à Philippe Goujon dans le 15e arrondissement
(Capture LCP)

AU FRONT – "Je veux la paix, donc je me prépare à la guerre." A 20 Minutes, Géraldine Poirault-Gauvin, conseillère UMP du 15e arrondissement de Paris, l’assure : elle est prête à aller à la guerre, c’est-à-dire à se présenter en candidate dissidente aux municipales à Paris. Contre Philippe Goujon, le patron de la fédération UMP de la capitale. Une sortie qui doit ravir Nathalie Kosciusko-Morizet, qui doit faire face à plusieurs menaces de dissidences à quelques encablures de dévoiler ses têtes de liste par arrondissement.

Proche de la Droite Forte, la jeune élue de 37 ans dénonce dans cet arrondissement "une forme de caporalisation où tous les élus doivent s’aligner sur les positions fixées par Philippe Goujon", explique-t-elle, stigmatisée car "pas sur la même ligne" que le maire du 15e.

Ainsi exprime-t-elle ses divergences politiques avec Philippe Goujon :

J’ai fait des choix différents de ceux de Philippe Goujon dernièrement: pour la présidence de l’UMP, j’ai soutenu Jean-François Copé, alors qu’il militait pour François Fillon, pour les primaires à Paris, j’ai choisi Pierre-Yves Bournazel alors qu’il a appuyé NKM…

Et d’ajouter : 

Philippe Goujon a fait savoir qu’il ne voulait pas de moi sur sa liste pour les municipales. Moi, je veux faire de la politique autrement.

Pour autant, Géraldine Poirault-Gauvin – qui, sur certaines questions, "partage des positions avec la gauche" - assure ne pas être "une dissidente dans l’âme" mais explique à 20 Minutes ne pas avoir le choix.

Je veux la paix, donc je me prépare à la guerre. Je ne suis pas une dissidente dans l’âme mais aujourd’hui, la situation est telle, qu'il faut des gestes forts. Je n’ai plus qu’à appuyer sur le bouton pour présenter une liste alternative.

Elle préférerait le rassemblement, affirme-t-elle, par crainte de "la montée du FN" qui pourrait faire "basculer à gauche" le 15e.

Et de conclure son interview par une seconde charge en règle contre l’édile sortant :

Il faut absolument sortir du clientélisme qui y règne depuis des années notamment en ce qui concerne les attributions de places en crèches ou de logements sociaux.

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