BIS REPETITA - Deux jours plus tard, la vice-présidente socialiste du Sénat entre à son tour dans la danse. La sénatrice PS de Paris Bariza Khiari "condamne" ce mardi 16 juillet "les propos inacceptables" de Laurent Delahousse.
Dimanche, à l'occasion de l'interview présidentielle du 14-Juillet, le présentateur de France 2 a évoqué le parti tunisien Ennahda et demande à François Hollande quelle serait sa réaction "si un jour un parti islamiste, fondamentaliste, se créait en France".
Un "raccourci caricatural", une question "grave", "un amalgame de fait entre nos concitoyens de confession musulmane et l’idéologie intégriste" sur le service public, fustige Bariza Khiari dans un communiqué :
"Cette question, sur une chaîne de service public, à une heure de grande écoute, et au moment où la France célèbre la fête de la Fédération, moment de concorde et du vivre-ensemble, est non seulement une insulte faite aux millions de français de confession musulmane, mais à la Nation entière. [...]
La tournure de la question légitime l'idéologie rance de l'extrême droite qui s'emploie à attiser la peur, susciter la méfiance, diviser les français en diabolisant, stigmatisant, calomniant, humiliant les croyants.
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"Il travaille pour qui Delahousse ? Le FN ou Al Qaïda ?", s'était pour sa part interrogé Pouria Amirshahi, député socialiste des Français de l'étranger, sur Twitter, avant de développer ses critiques interrogé par le Lab .
Une question "pertinente" pour le patron de l'info de France Télévision. Thierry Thuillier, qui "ne [voit] pas le sujet de polémique" et a défendu lundi le journaliste de France 2, interrogé par PureMédias :
"Le mot islamisme est d'abord un système politique. Laurent Delahousse a voulu savoir si, comme avec le parti Démocrate Chrétien à une époque, on pouvait avoir aujourd'hui une formation de type confessionnelle dans un Etat laïque.
Et François Hollande a apporté une réponse.
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