Valérie Pécresse ne prend pas Hillary Clinton pour modèle car "elle n'a pas encore exercé de vraies responsabilités"

Publié à 07h22, le 14 avril 2015 , Modifié à 07h35, le 14 avril 2015

Valérie Pécresse ne prend pas Hillary Clinton pour modèle car "elle n'a pas encore exercé de vraies responsabilités"
Hillary Clinton et Valérie Pécresse © Images AFP

Visiblement, Valérie Pécresse n'entrera pas dans la Hillarymania . Celle qui se présente à la tête de la région Ile-de-France pour l'UMP refuse de prendre Hillary Clinton, elle-même candidate à l'investiture démocrate pour la présidentielle américaine, comme modèle. Elle l'explique ainsi au Petit journal de Canal + le 13 avril alors que le journaliste la compare à l'ancienne secrétaire d'Etat de Barack Obama :

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C'est un beau compliment de me comparer à une grande dame américaine mais non, ce n'est pas mon modèle parce que pour l'instant elle n'a pas encore exercé de vraies responsabilités.

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Une réponse qui a de quoi surprendre lorsqu'on sait qu'Hillary Clinton a passé quatre ans à la tête du ministère des Affaires étrangères américain et huit années comme sénatrice pour l'Etat de New York. Mais Valérie Pécresse n'est pas dans l'improvisation. Elle avait déjà explicité son point de vue la veille au soir dans une interview pour iTélé. Elle avait alors plutôt érigé Angela Merkel comme modèle, valorisant les "femmes qui font" :

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C'est une grande dame de la politique, elle a été un très bon ministre des Affaires étrangères. Mais moi ce n'est pas mon modèle. Mon vrai modèle, c'est Angela Merkel, car moi ce que j'aime c'est les femmes qui font. Et c'est celles que j'admire le plus.

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Aux yeux de l'ancienne ministre de l'Enseignement supérieur puis du Budget, Hillary Clinton a choisi le ministère "des avions et des palais", pas celui du retroussage de manches :

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Hillary Clinton a choisi de faire une carrière très politique, elle a choisi un ministère, le département d’État, qui est un ministère où on est dans les avions, les palais, les ambassades.



Elle aurait pu demander à Barack Obama un ministère beaucoup plus technique dans lequel elle aurait fait des réformes, où elle aurait négocié avec les partenaires sociaux, etc. Pour moi, c'est quelqu'un qui reste encore un peu hors-sol par rapport à ce que j'aime dans la politique, c'est-à-dire construire.

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A droite, tout le monde n'est pas aussi exigeant que Valérie Pécresse. Nicolas Sarkozy y est ainsi allé de son message d'encouragement sur Twitter. NKM, elle, se "sent certaines proximités " avec l'ancienne secrétaire d'Etat.

 

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