Valérie Pécresse présente Nicolas Sarkozy comme Jésus

Publié à 18h54, le 30 septembre 2012 , Modifié à 08h27, le 01 octobre 2012

Valérie Pécresse présente Nicolas Sarkozy comme Jésus

MULTIPLEX POLITIQUE - "Il y a un livre qui est le plus vendu au monde qui s'appelle la Bible, et dans la Bible, il y a la possibilité de la Résurrection". C'est ce qu'affirme dimanche Valérie Pécresse sur BFM TV, en parlant de Nicolas Sarkozy. 

Si le gouvernement auquel elle a appartenu est "mort et enterré", déclare-t-elle, la possibilité d'un retour de Nicolas Sarkozy existe. Et pour l'évoquer, elle file la métaphore théologique en comparant Nicolas Sarkozy à Jésus : 

  

- Il y aura une réhabilitation posthume de Nicolas Sarkozy. 

- Il est mort et enterré, Nicolas Sarkozy ? 

- C'est le gouvernement auquel j'appartiens qui est mort et enterré, et j'en porte le deuil tous les jours. Et j'aimerais que les Français en porte le deuil aussi et qu'ils nous regrettent. Monsieur Mazerolle, il y a un livre qui est le plus vendu au monde, qui s'appelle la Bible, et dans la Bible, il y a la possibilité de la Résurrection

Proche de François Fillon dans le cadre de l'élection interne à l'UMP, Valérie Pécresse croit donc à la résurrection de l'ancien président de la République.

Si elle ne voit pas cette élection interne comme une investiture pour l'élection présidentielle de 2017, elle précise que l'UMP se rangera derrière celui qui aura le plus de chances de faire gagner la droite : 

En 2017, nous nous rangerons derrière celui qui sera le plus à même de nous faire gagner, et si c'est un Phénix qui renaît de ses cendres, pourquoi pas". 

Dans le reste des interventions politiques de ce dimanche ... 

>> Arnaud Montebourg, France 2

> La mise au point : Accusé d'avoir évité le salon de l'Automobile, Arnaud Montebourg a voulu se justifier de son absence à la Porte de Versailles : "Ce n'est pas mon genre de me dérober. Je donne rendez-vous aux salariés samedi prochain au Salon de l'Automobile, puisqu'il était prévu que j'y aille ce moment." 

> La caresse : "Jean-Luc Mélenchon porte le langage de l'exigence vis-à-vis d'un système économique qui a pris trop de pouvoir. Je pourrais être aux côtés de certains manifestants. D'ailleurs je le suis, puisque je vais les voir." 

> Le constat : "On nous a légué un pays surendetté" 

> La petite phrase : Arnaud Montebourg demande de la patience, à sa manière. "C'est à la fin de la foire qu'on compte les bouses", a-t-il lancé sur France 2. 

>> François Fillon, TF1

> La projection :"On va atteindre 11% de chômage"

> L'autopromo :"Les dix milliards d'économies annoncées, c'est le résultat de trois mesures prises par mon gouvernement. Deux milliards, la retraite à 62 ans. Deux milliards, du fait des taux d'intérêts bas, qui sont le résultat de la politique précédente. Quatre milliards liés à la RGPP, … il n'y a donc pas d'économies nouvelles !"

>> Claude Bartolone, France 5, C Politique

> L'essentiel : Le nouveau déontologue de l'Assemblée nationale, poste créé pour examiner d'éventuels conflits d'intérêts, sera désigné début octobre. Invité de C Politique, Claude Bartolone est revenu sur cette future nomination. Le président de l'Assemblée nationale a loué les qualités de l'ancien ministre Pierre Joxe et suggéré qu'il pourrait occuper le poste de déontologue, même s'il doit être accepté par au moins un groupe de l'opposition. Ce déontologue "va avoir une certaine indépendance puisqu'il doit être proposé par les groupes de la majorité mais il doit avoir le soutien d'au moins un groupe de l'opposition", a précisé Claude Bartolone.
Le lapsus : En fin d'émission, Claude Bartolone termine l'entretien face à Caroline Roux avec un lapsus. "Je suis assez content de mon gouvernement. Du gouvernement que je soutiens, pardon !" Oups !

>> Pierre Laurent, France Inter, Tous politiques 

> La petite phrase :"Les déclarations de Jean-François Copé sont une déclaration de guerre contre la République. Cet homme est dangereux"

> L'approximation, relevée par les décrypteurs du MondePierre Laurent fait référence aux taux de crédit industriel qui seraient au plus haut. Mais les taux des crédit accordés aux entreprises sont plutôt en baisse, explique Le Monde

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