Dans son édition du 30 octobre, Valeurs actuelles accuse l'Elysée de cacher en son sein un "cabinet noir" visant à enquêter illégalement sur Nicolas Sarkozy. Une thèse déjà développée en juillet dans un dossier intitulé "Sarkozy, la chasse à l'homme". Ce mercredi, le magazine revient avec les preuves de ce qu'il avance, assure-t-il.
Le journaliste Geoffroy Lejeune explique qu'une "cellule officieuse"à l'Elysée orchestre les offensives judiciaires contre Nicolas Sarkozy et les fuites dans la presse qui les accompagnent. Pour cela, un "cabinet noir" serait chargé de faire des recherches - illégales précise le journal - dans les archives de l'ancien président, à propos de son entourage. Des recherches visant des personnalités dans l'oeil de la justice comme Christine Largarde, Bernard Tapie ou Claude Guéant.
Le journaliste s'appuie sur le témoignage de Bernard Muenkel, ancien chef du service transmissions et informatique de l'Elysée, mis au placard après avoir refusé de fouiller dans ces archives, assure-t-il. Un ordre venant du commandant militaire de l'Elysée, Eric Bio-Farina, détaille Bernard Muenkel. Lui aurait fini par "quitter il y a quelques jours son lieu de travail" après un arrêt maladie de deux mois pour "stress professionnel".
En juillet 2013 déjà, Valeurs actuelles avançait les mêmes éléments, sans le témoignage en on de Bernard Muenkel. Le journal publie également ce mercredi des copies de mails montrant comment "au plus haut niveau du cabinet, on ne fait pas semblant (...) de fouiller méthodiquement les archives de l'ancien Président au mépris de toutes les règles et de toutes les lois".
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