La vidéosurveillance ? "Ni de droite ni de gauche !", théorise Valls

Publié à 10h21, le 20 août 2012 , Modifié à 10h41, le 20 août 2012

La vidéosurveillance ? "Ni de droite ni de gauche !", théorise Valls
Manuel Valls à Amiens (août 2012, photo Reuters)

BIG BROTHER IS WATCHING YOU - "Une caméra n’est ni de droite ni de gauche !" Ce lundi 20 août, dans Libération, Manuel Valls, le ministre de l’Intérieur, tente de dépolitiser le recours aux caméras de vidéosurveillance dans les espaces publics.

Une position qui s’éloigne assez largement de la position du Parti socialiste sur le sujet, que le ministre de l’Intérieur en profite donc pour infléchir.

 

  1. Manuel Valls règle ses différends idéologiques avec le PS

    Sur liberation.fr (article payant)

    La vidéosurveillance dans les espaces publics ? Manuel Valls, le ministre de l’Intérieur, est pour.

    Et il plaide, ce lundi 20 août, dans Libération, pour une extension de son utilisation. 

    Le ministre déroule un argument qui se veut résolument pragmatique : 

    "Une caméra n’est ni de droite ni de gauche !"

    Le ministre de l’Intérieur en profite pour définir les conditions de l’efficacité du recours à la vidéosurveillance : 

    "Il faut se donner les moyens à la fois d’exploiter les images en temps réel et d’orienter l’action des équipes sur le terrain."

    Bref, se servir des caméras pour orienter l’action humaine.

    Problème ? Sur cette question, le PS a longtemps été beaucoup plus réservé.

    Ainsi, le 17 novembre 2010, réuni à Créteil dans le cadre d’un "Forum des idées", le Parti socialiste présentait "22 propositions pour apporter les réponses justes et efficaces à la délinquance" - ensuite republiées dans un ouvragepublié chez Jean-Claude Gawsewitch.

    Le PS affirmait ainsi :

    "Nous ne croyons pas à la solution miracle de la vidéosurveillance.

    C’est la présence humaine qui crée la sécurité.

    Nous utilisons la vidéo quand elle est utile, dans les endroits clos ou pour aider à résoudre des problèmes ponctuels comme des trafics."

     

    Un texte contre lequel pestait alors un certain … Manuel Valls, cité par Europe1.fr :

    "Il n’est pas assez clair [...]

    La vidéosurveillance [...] peut aussi être utile, et c’est le choix que beaucoup de maires de gauche font, dans l’espace public".

    Devenu ministre, Manuel Valls en profite donc pour trancher des débats idéologiques ouverts au PS … en sa faveur.

Du rab sur le Lab

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