Condamné par toute la classe politique, y compris Nicolas Sarkozy, Lionnel Luca ne s'excuse pas. Loin de là. Dans un billet de blog intitulé "Jeu de mots, jeu de vilains", le député UMP des Alpes-Maritimes dénonce vendredi 27 avril, la "dérive totalitaire" dont il assure avoir été la victime.
Une "dérive totalitaire" "digne des régimes staliniens"
Sur lionnel-luca.fr
Pas d’excuses, pas la moindre concession, mais une dénonciation de la curée dont il aurait été la victime.
Lionnel Luca revient, ce vendredi 27 avril sur son blog sur la polémique née de sa comparaison hasardeuse, lors d’un meeting UMP, entre la compagne de François Hollande, Valérie Trierweiler, et un rottweiler.
Pour un jeu de mots, et rien d’autre qu’un jeu de mots, qui écorche le nom de la concubine du candidat socialiste, la gauche médiatico-politique s’est livrée à une instrumentalisation digne des régimes staliniens d’après guerre.
Surtout, et c’est réellement inquiétant, cela révèle une véritable dérive totalitaire de la part d’une gauche médiatico-politique qui s’érige en procureur et en moraliste, dictant à l’opinion ce qu’il convient d’apprécier ou de flétrir.
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C’est cela le fascisme !
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Résumé des épisodes précédents :
Mardi 24 avril, lors d'un meeting à Saint-Laurent-du-Var (Alpes-Maritimes), Lionnel Luca lance aux militants "Hollande a retrouvé une femme : Valérie Rottweiller".
Mercredi, Nice Matin relate cette saillie dans ses colonnes puis publie vendredi le son du passage qui déclenche la polémique.
Jeudi matin, notre blogueur Guy Birenbaum relève et propulse cette petite phrase.
Jeudi soir, sur France 2, Nicolas Sarkozy se dit "désolé" et présente longuement ses excuses.