Victorin Lurel, Arnaud Montebourg : les petites piques de Bertrand Delanoë

Publié à 13h29, le 13 mars 2013 , Modifié à 13h36, le 13 mars 2013

Victorin Lurel, Arnaud Montebourg : les petites piques de Bertrand Delanoë
Guillaume Durand et Bertrand Delanoë, sur Public Sénat et Radio Classique, 13/03/13 (Capture d'écran)

VOSTF - Invité par Radio Classique/Public Sénat ce mercredi 13 mars, Bertrand Delanoë parle "sans langue de bois" de la communication gouvernementale, devant un Guillaume Durand qui, visiblement, n'en attendait pas autant.

Quand on lui demande si il n'a pas "l'impression d'une désordre dans l'équipe gouvernementale", le maire de Paris répond, du tac au tac:

Ça peut arriver.

Et Bertrand Delanoë d'enchainer, après l'exclamation gênée sur le plateau :

Oui, soyons honnêtes et ne pratiquons pas la langue de bois, Il arrive que des ministres fassent des déclarations un peu désordre.

Delanoë s'explique. Première cible: Victorin Lurel, concernant ses propos sur le "dictateur" Chavez, en lui conseillant de rester de son domaine de compétence:

Victorin Lurel est un excellent ministre des Outre-Mer. Mais il n'est pas obligé de se lancer dans des considérations sur les chefs d’États d'Amérique latine.

Guillaume Durand préférerait parler de ministre "d'un niveau hierarchiquement supérieur", orientant alors la discussion vers Arnaud Montebourg. Non, Bertrand Delanoë ne tombera pas dans le panneau:

Mais vous n'allez pas me faire faire l'examen et le bulletin de notes des ministres!

Après une relance de Guillaume Durand, avec un "mais je vous sens un petit peu premier ministrable aujourd’hui...", Bertrand Delanoë finit par se lancer: 

[Arnaud Montebourg] comme tout le monde doit faire un effort pour mettre de la cohérence dans ses propos parce que sinon il peut y avoir incompréhension.

Avant d'ajouter, tout de même:

Mais il fait du très bon boulot pour redresser l'industrie Française. 

 
A regarder dès 6'54 : 
 

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