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Si Bernard Tapie n'est pas aujourd'hui dans les petits papiers de la majorité socialiste, cela n'a pas toujours été le cas. En 1988, il est investi par le PS pour les élections législatives dans la 6e circonscription de Marseille.
Retour en images sur une époque où l'homme d'affaires défendait les positions de Michel Rocard, alors Premier ministre.
"Republicain du centre"
En 1988, Bernard Tapie a le soutien du Parti socialiste. Lui se déclare "républicain du centre" et défend à l'époque la politique du Premier ministre, Michel Rocard.
Dans les rues de Marseille, l'industriel a du succès. Celui qui est aussi président de l'Olympique de Marseille est un homme populaire. Il a cependant perdu cette circonscription jugée "imprenable" en 1988, mais le Conseil constitutionnel a annulé l'élection de son opposant Guy Teissier. En 1989, il remporte la législative partielle avec 50,9 % des voix au second tour. Il sera député jusqu'en 1992.
Sur ces images, il déclare :
On va faire la démonstration que le chomage ce n'est pas une fatalité inévitable. Dans cette région là, je ne veux plus qu'il y ait de chomeurs.
On verra s'il n'y a plus de chomeurs dans ce coin, (...) on verra si on trouvera encore une personne pour voter pour le Front national.
Aujourd'hui, Bernard Tapie est très critiqué par le Parti socialiste. Sur Public Sénat et Radio Classique, la ministre déléguée à la Famille Dominique Bertino a jugé que "Marseille a besoin de femmes et d’hommes qui sortent Marseille des ornières. (…) Ce n’est certainement pas du côté de la droite et de Bernard Tapie que Marseille retrouvera l’énergie pour être une très grande ville.".
"Vous le mettez à droite aujourd'hui Bernard Tapie ?", interroge le journaliste. Réponse immédiate de la ministre : "Ah bon, vous pensiez qu'il était où ?"
A voir aussi :
Bernard Tapie soutenu par Pierre Mauroy et Laurent Fabius, en 1991.
Bonus-track :
Dans les années 1980, Bernard Tapie expliquait à Michel Drucker pourquoi les robots allait créer du chomage dans les années 2000 :