VIDÉO - Quand Thierry Marchal-Beck, ex-président du MJS accusé de violences sexuelles, dénonçait "le fléau des violences faites aux femmes"

Publié à 07h58, le 15 novembre 2017 , Modifié à 10h26, le 15 novembre 2017

VIDÉO - Quand Thierry Marchal-Beck, ex-président du MJS accusé de violences sexuelles, dénonçait "le fléau des violences faites aux femmes"
© Captures d'écrans

C’est une enquête de Libération ce 15 novembre qui sonne la gauche. L’ex-président du MJS (Mouvement des Jeunes Socialistes) sorte de pouponnière des leaders de Solférino, Thierry Marchal-Beck est accusé par 8 femmes de harcèlements et violences sexuelles. Des comportements violents dénoncés par la PS ainsi que par les ex et actuels présidents  de l’organisation de jeunesse. 

Si, selon le quotidien, des "rumeurs" existaient sur les agissements de Thierry Marchal-Beck dès 2012, il n’y avait rien de "tangible" et "précis", selon Benoit Hamon. Ce dernier, qui a toujours été proche du MJS, a d’ailleurs pris dans son équipe de campagne en 2017 son ex-président.

Comme Denis Baupin, qui en son temps participait à des campagnes contre les violences faites aux femmes , Thierry Marchal-Beck se posait en militant de la cause féministe. Il se voulait en pointe sur ces sujets n’hésitant jamais à mettre en avant ses convictions en la matière.

Ainsi, lors de son dernier discours de président du MJS en 2013, à l’université d’été du PS, on peut l’entendre imaginer la France de ses rêves de 2025. Il disait alors :

 

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La plus grande révolution de la  France de 2025, c’est que la nation est devenue un symbole de l’égalité femmes-hommes à travers le monde.(…) On ne compte plus les crèches, les bâtiments  publics, s’appellent Olympe de Gouges, Suzanne Lacore, Yvette Roudy, Simone Veil, Najat Vallaud-Belkacem. En 2025, l’égalité salariale est la norme (…) Les violences faites aux femmes reculent même si elles demeurent un fléau. 

"

Des propos à revoir en vidéo ci-dessous :

 

A partie de 12min 20sec

En 2011, à Strasbourg, dans un discours, il martelait déjà :

 

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Etre jeune socialiste, c’est être un militant de l’universalité des droits. C’est pour cela que nous sommes militants féministes et LGBT.

"

  A voir ici, à partir de 06 min 51 sec  

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