VIDÉO - Tranquillement, Jean-Marie Le Pen compare les migrants à "des poubelles"

Publié à 15h04, le 24 septembre 2016 , Modifié à 17h42, le 24 septembre 2016

VIDÉO - Tranquillement, Jean-Marie Le Pen compare les migrants à "des poubelles"
Jean-Marie Le Pen © DR

C'est sa manière d'exister. Sa raison d'être. Le dernier moyen dont il dispose pour que l'on continue à parler de lui : l'outrance, la violence langagière, l'insulte. Jean-Marie Le Pen est au crépuscule de sa vie politique. Exclu du Front national en 2015, le "Menhir" est aujourd'hui à la tête d'un microscopique mouvement, Jeanne, au secours ! Mais il conserve tout de même un certain poids politique : il est à la tête de la Cotelec, association de financement du FN  et qui donc, financera en partie la campagne présidentielle de Marine Le Pen et les campagnes des futurs candidats frontistes pour les législatives .

Cela n'est pas suffisant. Alors le patriarche Le Pen fait dans la provocation. Comme toujours.

Dans son Journal de Bord n°444, mis en ligne vendredi 23 septembre, l'eurodéputé évoque un récent fait divers : l'arrestation en France de policiers belges transportant des migrants dans leur fourgon . Jean-Marie Le Pen a un avis bien tranché sur cette affaire. Voici ce qu'il dit :

"

Si je comprends bien, les Belges exportent illégalement leurs immigrés en France. Il y a là une atteinte à la souveraineté française qui doit être sanctionnée. Il est inadmissible que des autorités, puisqu'il s'agit de policiers, belges, puissent venir déposer leurs migrants comme on déposerait des poubelles dans notre pays. C'est insupportable.

 

"

Jean-Marie Le Pen fait donc un parallèle entre un dépôt de migrants et un dépôt de poubelles. Tout simplement.

À voir ci-dessous en vidéo : 



Mardi 20 septembre, des policiers belges ont été interpellés par des policiers français. Les premiers venaient de déposer plusieurs migrants aux abords d'un champ situé en territoire français et s'apprêtaient à renouveler l'opération avec d'autres migrants lorsqu'ils ont été interceptés.

Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a contacté mercredi l’ambassadeur de Belgique pour "lui demander des explications".

De son côté, Jan Jambon a minimisé l’affaire. Sur la RTBF, le ministre belge de l'Intérieur a évoqué "un petit incident", expliquant que les policiers belges étaient "allés sur le territoire de la France parce qu’ils n’ont pas vu où était exactement la ligne de la frontière".

Du rab sur le Lab

PlusPlus