Vincent Peillon décommande sa venue au Congrès des maires de France avec Jean-Marc Ayrault

Publié à 18h30, le 19 novembre 2013 , Modifié à 18h49, le 19 novembre 2013

Vincent Peillon décommande sa venue au Congrès des maires de France avec Jean-Marc Ayrault
(Public Sénat)

Le rendez-vous était attendu et Vincent Peillon aussi. Ce mardi 19 novembre, Jean-Marc Ayrault a prononcé un discours lors du 96e congrès des maires de France. Il était accompagné de nombreux ministres, dont Manuel Valls, Najat-Vallaud Belkacem, Marylise Lebranchu ou encore Stéphane Le Foll. 

Mais un ministre s'est fait remarquer par son absence : Vincent Peillon

Sa présence était prévue mais le ministre de l'Education nationale a décommandé, "pour des problèmes d'agenda", explique son équipe au Lab. 

Il avait d'autres impératifs, d'autres personnes à recevoir. 

Mais le ministre ne veut pas sécher le rendez-vous, assure son entourage.

Il prévoit de faire une visite aux maires jeudi 21 novembre. Le moment sera moins médiatique, mais Vincent Peillon prendra alors part à un débat sur la réforme des rythmes scolaires animé par président de la commission Education et culture à l’AMF, Pierre-Alain Roiron, maire de Langeais. 

L'absence du jour est remarquée alors que Jean-Marc Ayrault était attendu sur la question des rythmes scolaires pour un discours qui avait tout du grand oral. Un discours dans le grand auditorium, diffusé en direct à la télévision et introduit par les propos de Jacques Pélissard, président de l'Association des maires de France. 

Le Premier ministre a été reçu par des applaudissements polis mais quelques sifflets se sont fait entendre pendant son discours. Obligeant Jean-Marc Ayrault à s'arrêter pour faire remarquer que les maires n'avaient pas l'habitude de siffler, avec une référence au 11-Novembre.

Lors de son discours, Jean-Marc Ayrault s'est dit favorable à un assouplissement du taux d'encadrement des activités périscolaires, sans se prononcer pour une prorogation au-delà de 2014 du fonds d'aide aux communes, réclamée par des maires.

Du rab sur le Lab

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