Avec Vincent Peillon, c'est un agrégé de philosophie que François Hollande a placé au ministère de l'Education nationale. Un philosophe pour piloter un des axes de la présidence socialiste et un ministère rarement simple à gérer.
L'homme est un intellectuel, mais malheureusement, il considère ne pas en avoir le physique, comme il l'explique à Paris-Match :
C’est un des grands malentendus de ma vie, je n’ai pas une tête d’intellectuel. Mais avec l’âge, je m’enlaidis !
Les intellectuels devraient donc être laids, sous peine d'être soupçonnés de ne pas être à leur place.
Il faut dire que le physique de Vincent Peillon a souvent été mis en avant par les observateurs. Dans l'article de l'hebdomadaire, un de ses amis évoque "un physique de beau gosse". Dans Le Monde, un ancien du NPS fait référence à son physique de gendre idéal, et dans son portrait, l'agence Reuters parle "d'un physique d'acteur de cinéma".
On apprend par ailleurs dans Paris-Match que le ministre souhaitait enseigner la philosophie dès l’âge de 12 ans. Il y parvient, fréquente les Zep et les lycées huppés et vouvoie ses élèves. Un de ses proches témoigne qu'il se voit comme un "hussard noir de la République émancipant les individus grâce à la connaissance".
Dans l'hebdomadaire, il admet aussi avoir "un caractère difficile", voire "cassant ". Il expliquait quelques mois avant l’élection de François Hollande, en privé :
Quand je suis avec François, je tends les gens et lui les détend.