"ON SE CROIRAIT A IBIZA"– Scoop ! Le carnet mondain du Figaro parle, ce lundi 17 septembre, de la fête de l'Humanité, en des termes plutôt gentils ...
"Joli coup des rouges"
Sur lefigaro.fr
Attention, choc des cultures !
Le chroniqueur mondain du Figaro s'est rendu, ce week-end, à la fête de l'Humanité, sis au parc Georges-Valbon, à La Courneuve, en Seine-Saint-Denis, et en rend compte dans l'édition du quotidien de lundi(lien payant, article non indexé en ligne).
Mais, aussi surprenant que cela puisse paraître, nul bashing, plutôt un satisfecit - la chronique s'achevant même sur une véritable ode aux "rouges" (sic).
Explications :
> Côté nourriture, d'abord, Bertrand de Saint Vincent est ravi :
En Lozère, charcuterie et omelette aux cèpes.
Merguez à Boulogne, fruits de mer à Suresnes, moules brasucade à Nangis.
C'est la France des départementales, joyeuse et populaire.
> Côté ambiance musicale, ça passe, malgré un petit côté Ibiza et une tendance à l'entre-soi :
Des dizaines d’orchestres accompagnent les dîneurs : accordéon, salasa, reggae, jazz, rock’n’roll, tous les genres sont humains.
On se croirait à Ibiza.
Sauf que les communistes dansent entre eux ; c’est à cela qu’on les reconnaît : ce besoin de fraternité.
Les camarades sont travailleurs ; ils ont répété.
> Côté environnement : un flop
Attention, gros point noir :
Dans les allées, les poubelles débordent : ce n’est pas très écologiste.
> Côté références : un joli coup
C'est LE joli coup que le chroniqueur du Figaro, beau joueur, condède le plus volontiers au PCF.
En l’occurrence, la capacité de ses militants à taguer cultivé – comprendre : taguer du Etienne de la Boétie (1530-1563), inspirateur du contrat social, contempteur de ce peuple "asservi parce qu’il se laisse faire" :
"Ils ne sont grands que parce que nous sommes à genoux", proclame La Boétie sur une palissade :
Joli coup des rouges.